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SUCCESSION DE PAUL PUT : Ne pas confondre  renom, entraîneur et sélectionneur

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La troque de la shortlist de 5 entraîneurs  proposée par la DTN contre  les 17 candidats révélés sous les ordres d’Antonio Souaré est un tohu-bohu qui ne dit pas son nom.

La première analyse qui ressort de cette décision est qu’on ne fait pas confiance aux candidats qui figurent sur cette liste des techniciens qui savent, pourtant, sous quel critère ils ont choisi ces  5 candidats.  

Ces derniers temps, pour  plusieurs observateurs, ces têtes très peu connues ne méritent pas de rester sur le banc du Syli, pas de manière fondée  ni argumentée. Tout simplement un sentiment…

En réalité, ce sont les identités  de ces entraîneurs qui sont jugés de moindre envergure. Sauf qu’on ignore qu’il n’y a pas de formule absolue pour dessiner une réussite,  il en est de même à trouver un coach parfait, l’oiseau rare.

17 candidats relancés par la Feguifoot

Ce vendredi, la fédération guinéenne de football a dévoilé une nouvelle liste de 17 candidats avec des grands noms. Du coup, la décision est appréciée et soulage même ceux qui s’inquiétaient de voir un inconnu sur le banc du Syli.

En prenant de telle décision, on ose croire que les fédéraux n’ignorent pas également qu’un projet de performance sportive ne peut pas que réussir qu’avec un entraîneur de renom. D’où l’intérêt de ne pas confondre un sélectionneur de renom à un entraîneur.

La Guinée a besoin d’un entraîneur

Le remplaçant de Paul Put n’aura pas un travail colossal à faire à la base. La Guinée possède déjà un grand bassin de joueurs qui ne reste plus qu’à  peaufiner.   

Plutôt qu’un sélectionneur il devrait être un entraîneur.  Au-delà de ses prédispositions technico-tactiques, il doit être un meneur d’hommes, capable de gérer un groupe, à le motiver, à leur inculquer le prix du patriotisme.

Mis à part cette qualité managériale, ce technicien doit être doté d’une méthode de travail,  capable d’impacter son style de jeu au potentiel à sa disposition, bien évidemment en collaboration avec la DTN.

En bref, les prorogatifs d’un sélectionneur, en général se limite qu’à des regroupements d’une semaine au maximum.

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