BRUXELLES, Belgique – Ilaix Moriba Kourouma, milieu de terrain du RB Leipzig et du Syli national, est revenu dans le championnat espagnol, sous les couleurs de Valence qui a officialisé, ce matin, son enrôlement. C’est un prêt jusqu’à la fin de cette saison.
Ce transfert, perçu comme la solution aux difficultés du jeune Syli au sein de Leipzig, n’est qu’un parasol qui couvre l’énorme défi qu’il doit désormais relever à Valence.
Ce challenge de Moriba à Valence, nous l’avons subdivisé en trois missions dont voici:
Regagner en confiance
Dans ce contrat de prêt de six (6) mois, Leipzig n’a pas inclus l’option d’achat. Ce qui signifie que les Allemands sont toujours optimistes quant au succès de l’international guinéen en Allemagne. Fraichement revenu de la CAN (Coupe d’Afrique des nations) où il a été élu meilleur jeune joueur de la phase de groupes. Son parcours parfait dans ce tournoi continental lui ouvre grandement les portes de Che Los. Désormais, il doit impérativement saisir l’opportunité de monter en puissance. Et cela passe, avant tout, par être confiant en soi-même.
Gagner du temps de jeu
Depuis qu’il a quitté Barcelone pour 16 millions d’euros l’été dernier, Ilaix a eu du mal à être titulaire dans l’équipe de performance de Leipzig. Il n’y a joué qu’un petit total de 100 minutes pour le club allemand. L’ex-coach Jesse Marsch le gardait fréquemment sur le banc des réservistes avant son limogeage au club, début décembre dernier. À Valence, Moriba doit absolument s’offrir une place durable dans l’équipe de José Bordalás. Charge à lui, une fois obtenue, de l’exploiter et surtout de la conserver, vaillamment.
Faire regretter le Barça
Malgré sa jeunesse (19 ans), Moriba est aujourd’hui l’un des cadres du Syli national de Guinée, prématurément éliminée en 8e de finales de la CAN par la Gambie, la semaine dernière. Formé à La Masia de Barcelone, son début dans l’équipe première Blaugrana a été plutôt réussi d’un point de vue personnel mais éphémère. Il débarque ensuite à Leipzig en Bundesliga. Maintenant, se relancer à Valence pourrait lui permettre de repartir de l’avant et de confirmer le futur alléchant auquel il est promis. De quoi faire regretter le Barça.
C’est tout le bonheur que nous lui souhaitons.
Moysekou, Bruxelles
