La forte délégation convoyée par le ministère des sports et la fédération guinéenne de football auprès des équipes nationales dans les compétitions africaines est souvent à l’origine de la contreperformance de nos représentants.
Cette anarchie perpétuelle empeste aujourd’hui l’environnement du Syli local.
De loin, ça tape à l’œil.
Après une surprenante victoire enregistrée face à la Namibie, les poulains de Lappé Bangoura ont plus que jamais besoin de la tranquillité pour mieux se concentrer sur la compétition.
Malheureusement, les joueurs sont appelés au téléphone pour des prétendus encouragements qui ne feront que leur surmener.
Aussi, toutes les séances d’entrainements de l’équipe sont bourrées de monde et personne ne s’inquiète que l’infiltration est plus facile dans ce cas pour un superviseur d’espionner le plan du staff technique.
Lappe Bangoura et son staff sont obligés de dérouler pleine séance alors qu’un huis clos leur permettait de cacher leur stratégie. Le technicien guinéen qui a fait vider le restaurant de l’équipe le soir de la victoire face à la Namibie (3 à 0) en a profité pour recadrer les joueurs pour éviter de donner dans l’euphorie.
La proposition à la cellule de com’ de la Feguifoot
Pour permettre à l’équipe de mieux se concentrer, la cellule de communication qui effectue un excellent travail de coordination doit pouvoir se décider pour gérer l’image de l’équipe.
Par exemple offrir les 15 premières ou les 15 dernières minutes de chaque galop d’entrainement à la presse pour filmer et recueillir les impressions des joueurs.
Comme ça se passe partout, un seul joueur du groupe peut se présenter à la presse pour l’interview.
Aussi, la cellule de communication peut initier l’Open press au bout des phases de poules pour offrir l’opportunité à toute la presse pour échanger avec les joueurs de l’effectif pour une durée bien déterminée.
Ce plan de gestion de la communication à permis à plusieurs équipe nationale à l’image du Sénégal de faire de bonne performance lors de la CAN 2019.
Il faut savoir copier chez les autres ce qui est positif.
Par Yvon LEROUX, Dakar
