On peut cette fois éviter la confusion. Un appel à candidature devrait être effectif dans les prochains jours pour la succession de Kaba Diawara sur le banc du Syli. Les Guinéens ne doivent pas ignorer qu’il n’y a pas de formule absolue pour dessiner une réussite. Il en est de même à trouver un coach parfait ou l’oiseau rare.
On ose croire que la commission tripartite devant désigner le lauréat ne va pas ignorer également qu’un projet de performance sportive ne peut réussir qu’avec un entraîneur. D’où l’intérêt de ne pas confondre un sélectionneur de renom à un entraîneur.
Sélectionneur de renom ou entraîneur: le besoin réel de la Guinée
Le remplaçant de Kaba Diawara n’aura pas un travail colossal à faire à la base. La Guinée possède déjà un grand bassin de joueurs qui ne reste plus qu’à peaufiner.
Ainsi, plutôt qu’un sélectionneur, il devrait être un entraîneur. Ce dernier, au-delà de ses prédispositions technico-tactiques, il doit être un meneur d’hommes, capable de gérer un groupe, à le motiver et à leur inculquer le prix du patriotisme.
Mis à part cette qualité managériale, ce technicien doit être doté d’une méthode de travail, capable d’impacter son style de jeu au potentiel à sa disposition, bien évidemment en collaboration avec la DTN.
Toutefois, les prorogatifs d’un sélectionneur, en général se limite qu’à des regroupements d’une semaine au maximum.
Par Yvon LEROUX
