A la UneActualitesEchos du Syli

SYLI : la vraie raison du rendez-vous manqué avec Doumbouya

Le Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya avec Mohamed Ali Camara drapeau national en main.
10Vues

YAOUNDE– Le Président de la transition en Guinée, le Colonel, Mamadiy Doumbouya n’a pas reçu les bonnes  informations  concernant la retrouvaille avortée avec le Syli après la CAN 2021 au Cameroun.

Pourtant, il etait bel et bien prévu cette rencontre.  Le Geant de Sekoutoureya avait fait remarquer à Kaba Diawara qu’ « après la CAN tu me ramènes tout le monde« . Il a soufflé cela dans les oreilles du sélectionneur, renseigne une source, à la fin de la cérémonie de remise de drapeau avant le voyage sur le Cameroun.

Et toute la délégation était prête à exécuter cet ordre sauf que ceux là qui devaient faciliter ce rapatriement s’y sont pris tardivement. En effet, le vol spécial affrété pour le transport des joueurs est arrivé à Yaoundé 72 heures après l’élimination de la Guinée en huitièmes de finale par la Gambie. C’était trop tard.

Les joueurs ne pouvaient attendre parce que toute équipe éliminée  avant les carrés d’as du tournoi devait quitter ses installations 48 heures après. C’est le règlement de la Confédération  africaine de foitball. Aussi, la FIFA autorise le retour immédiat des joueurs en club pour le même délai.

C’est pourquoi ce vol n’a pu ramener que Kaba Diawara, le sélectionneur, Mandjou Diallo, premier adjoint, et les quatre joueurs locaux notamment Moussa Camara (Pinpin), Fode Camara et Morlaye Sylla du Horoya AC et Gaoussou Siby de Wakrya AC.

Toutefois, les conseillers du ministre des sports  savaient tout cela mais ces details n’ont pas ete donnés en conseil des ministres pour eclairer la lanterne des uns et des autres afin d’éviter cet incident diplomatique.

C’est la raison pour laquelle, Naby Keita et ses coéquipiers ne se sont  pas retournés à Conakry après leur élimination en huitièmes de finale de la CAN 2021 au Cameroun.

Visiblement, tout le monde a joué à l’étonnement devant le Président.

Yvon LEROUX envoyé spécial à Yaoundé 

 

 

 

Laisser un commentaire