Il a la totale confiance du ministre des sports, Lansana Bea Diallo pour conduire le Syli à la CAN 2021 en tant qu’entraîneur principal. Kaba Diawara doit donc se concentrer sur la gestion tactique de l’équipe qui n’est pas des meilleures avec lui en trois matchs sur le banc du Syli en tant qu’intérimaire.
Dans ce sens, il peut bien cibler des joueurs et pas que des binationaux pour étoffer son groupe. Ce n’est pas ce qui lui a réussi quand même. En atteste le coup foiré avec Mohamed Simakan.
Kaba Diawara a déjà tiré une conclusion hâtive sur le défenseur de RB Leipzig à nos confrères de Sportguineen, ce samedi : «Je lui ai bien vendu le projet. On a discuté jusqu’à fatiguer. Il est encore retissant. Je ne peux pas le forcer pour qu’il se bloque. Euh ! Donc pour cette CAN là, je pense qu’il ne viendra pas »
En réalité, Kaba Diawara n’a pas pu convaincre avec son projet puisqu’il reconnait lui-même que « il (Simakan) a la Guinée dans son cœur, mais il veut voir justement comment on va se comporter lors de la CAN ».
Amadou Diawara, Bouna Sarr… autres échecs
Ce n’est pas une première que Kaba Diawara rate le coche dans ses démarches avec les binationaux où un potentiel renfort. Dans un passé antérieur, alors Team Manager du Syli, il a prouvé à tous les Guinéens qu’il avait des difficultés à convaincre les joueurs à l’image de Amadou Diawara, Bouna Sarr, Abdoulaye Touré, Mouctar Diakhaby et autres.
Il avait trouvé de bonnes excuses à l’époque avec un prétendu manque de budget conséquent pour mener à bien sa mission. Des textos, il en a abusé, quand même, sans succès. C’est pourquoi d’ailleurs Amadou Diaby nous a ramené Amadou Diawara, Simon Falette, Julien Jeanvier, Ernest Seka et Aly Keita.
Bayo, Lamarana et Guilavogui…
Kaba Diawara a eu à intervenir pour enrôler Momo Bayo, Mamadou Lamarana Diallo et Morgan Guilavogui. Mais Didier Six a effectué 90 % des négociations pour convaincre ces joueurs. Approché, Mohamed Kava de Valenciennes a décliné la convocation parce que ses parents ne sont pas rassurés.
Pour espérer accueillir des binationaux, il faudra changer de discours pour les convaincre.
Par Yvon LEROUX
