La fédération guinéenne de football après décision du ministère des sports a validé la demande de Kaba Diawara, sélectionneur, concernant le remplacement Charly Paquille, son désormais ancien adjoint.
Celui que Kaba Diawara est allé chercher en National et dont il vantait les mérites quitte alors ses fonctions au profit de Fousseni Diawara, consultant à Canal+ en attendant la nomination du prochain président de la fédération guinéenne de football.
A en croire le sélectionneur la mésentente de Charly Paquille avec certains joueurs cadres serait la cause de son limogeage. Dans la lourde mission qui attend Kaba Diawara, certainement qu’il acceptera de travailler sincèrement avec son nouveau collaborateur qui lui parle à l’oreille depuis sa nomination.
Un siège éjectable
Le poste de sélectionneur adjoint du Syli est un siège éjectable sous le magistère de Kaba Diawara. Pour la deuxième fois consécutive, par voie administrative, il arrête sa collaboration avec ses adjoints. Avant Charly Paquille, Manuel Assado avait subi la même décision sans raison convaincante. C’est à croire que Kaba Diawara laisse entendre que ses adjoints sont responsables de sa contre-performance sportive.
Fousseni Diawara est-il le crack attendu ?
Généralement, les entraineurs ou sélectionneurs principaux cherchent toujours un adjoint d’une assez grande différence dans le domaine tactique et managérial. Le choix de Fousseni Diawara, sans vouloir le minimiser, est loin d’être taillé sur ces mesures.
Très bon dans les analyses sur Canal+, le franco-malien semble être moindre dans le domaine technique pour apporter une plus-value à Kaba Diawara. Fousseni a une expérience de 4 matchs avec les U23 du Mali lors du tournoi de Toulon.
Il vient seconder un sélectionneur qui continue d’apprendre au fil du temps en atteste ses incohérences dans le choix de ses hommes et leur utilisation dans les schémas tactiques proposés. Ce n’est pas la réussite.
Peut-il dans l’immédiat corriger les imperfections de Kaba Diawara ? Le miracle est aussi possible mais ce ne sera pas du beurre à couper. La CAN 2023 nous édifiera….
Yvon LEROUX
