Après le lancement de l’appel à candidature pour le poste de sélectionneur du Syli on décortique de fond en comble. L’information principale est que les demandes sont exclusivement ouvertes aux entraineurs de nationalité guinéenne.
Pour les sceptiques, c’est une ambition démasquée des autorités notamment le ministre des sports, Lansana Bea Diallo qui ne cache pas son soutien à Kaba Diawara. Mais avec les exigences de projet sur deux ans, les préjugés peuvent aussitôt tomber. Logiquement, le critère « connaissance du football mondial et africain » sera un des déterminants.
Le paradoxe reste tout de même sur la décision discriminatoire qui ne donne aucune opportunité aux non Guinéens dont certains peuvent avoir une large connaissance du football mondial. L’autre déterminant qui sera incontournable pour le choix du sélectionneur restera « la proposition financière détaillée ». Ce sera le point de discorde ou d’entente.
La fédération guinéenne de football est employeur mais c’est Etat guinéen qui mettra la main à la patte. Ce dernier, pour l’instant, n’a pas les reins solides pour endosser une dépense colossale concernant le salaire du prochain sélectionneur.
Selon nos informations, l’Etat ne serait prêt qu’à payer que 30 mille euros. C’est le même montant qui était accordé à Didier Six et a bénéficié Kaba Diawara lors de la CAN 2021. Ainsi, tout candidat qui proposera une somme au-delà de cette barème, peu importe ton projet, sera zappé.
A en croire notre source, il ne suffit pas de rationnaliser sur le montant de 30 mille euros. Il faudra donner les détails près de son utilisation avec son staff technique.
Par Yvon LEROUX
