Ce matin, Kabassan Keita a pris fonction dans le comité de normalisation au poste de secrétaire général. Au siège de la fédération guinéenne de football pour cette cérémonie sobre, nos radars ont apprécié un des assistants de Kaba Diawara lors de la CAN 2021, très actif dans les couloirs.
Cela laisse présager que ce staff technique sera reconstitué pour les prochaines sorties du Syli notamment lors des dates FIFA (21 au 29 mars). On s’active déjà à la composition de la délégation ministérielle et même de l’équipe nationale pour deux matchs amicaux notre la Zambie et l’Afrique du Sud.
Ce qui du coup obligerait tout le monde à surseoir sur l’ambition d’un appel à candidature pour la nomination d’un nouveau sélectionneur pour le moment.
Presqu’un mois après la CAN 2021…
Le timing pour la réalisation de ce projet justifierait naturellement cette décision de revoir Kaba Diawara à son poste. Pourtant, l’ancien international guinéen avait annoncé la fin de son contrat avec le ministère des sports après la CAN 2021 sur le plateau de Canal+ 2021.
Il avait, en même temps, clairement dit son intention de continuer l’aventure avec le Syli. Comme s’il avait bénéficié d’une promesse puisque cette déclaration est faite après un bref séjour à Conakry en marge de laquelle, il a rencontré Bea Diallo, le ministre des Sports.
La position tranchée du ministre des sports
Entre temps, alors que beaucoup d’observateurs guinéens s’attendaient à une succession du consultant sportif à la tête du Syli, le ministre, lui, réconfortait sa position de valoriser l’expertise locale en s’adossant sur le cas Aliou Cissé au Sénégal. « Très honnêtement, Kaba Diawara a fait un excellent travail à mon avis. Si ça ne tenait qu’à moi, il doit poursuivre son travail. Il faut donner du temps à un entraîneur pour demander du résultat », dit-il sur les ondes de FIM Fm.
Le clou de l’amusement
Naturellement, les décideurs peuvent, désormais, s’accrocher au facteur temps qui ne plaide plus en faveur d’un appel à candidature pour annoncer le retour de Kaba Diawara. Une réunion entre le CONOR et le ministère de la tutelle, ce jeudi ou dans les prochains jours, édifiera clairement les positions.
Par Yvon LEROUX
