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Syli : Antonio Souaré trace la ligne pour Ali Keita qui mène à Moussa Camara

Ali Keita, portier du Syli, a effectué son pire match avec la Guinée face au Maroc (1-4), le 12 octobre dernier à Rabat en éliminatoires du mondial 2022.
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La Guinée s’est inclinée (1-4), mardi 12 octobre, devant le Maroc en match en retard de la 2e journée des éliminatoires du mondial 2022 à Rabat.

Comme lors des précédentes sorties notamment contre la Guinée Bissau (1-1) et le Soudan en double confrontation (1-1 et 2-2), l’équipe du Syli a pêché sur le plan collectif et physique mais surtout ponctué par une fébrilité défensive et un très mauvais, Ali Keita dans la cage.

Sur CIS TV, à la fin de cette humiliante défaite, le président de la fédération guinéenne de football, Antonio Souaré ne s’est pas gêné de pointer du doigt Ali Keita comme responsable de deux des quatre buts encaissés. « Je crois que c’est un gardien de ligne. Ce n’est pas un gardien de surface. Il a pris deux buts. Je pense que ces deux buts là, il ne devait pas les prendre », s’est-il défoulé en sortant catégoriquement de l’habituel discours à protéger les joueurs.

Ali Keita a été très mauvais. C’est une évidence. Mais on susciterait un autre débat en voulant réduire sa compétence « sur la ligne » et faire croire qu’ « il n’est pas bon dans la surface de réparation ».

Ce débat serait que si le gardien de but d’Ostersund en Suède est limité dans la surface de réparation, c’est dire que la Guinée a un réel souci dans sa cage.  Parce qu’il est le numéro un et que son suppléant lors de ce mini tournoi n’est pas aussi exempt de critique dans la surface de réparation.

Moussa Camara aussi dans sa surface

Moussa Camara dans la cage du Syli à la place d’Ali Keita lors de la double confrontation avec le Soudan en éliminatoires du mondial 2022.

Le portier du Horoya AC, Moussa Camara se montre de plus en plus rassurant. Le constat est réel. Sauf que jusqu’ici, sa performance dans la surface de réparation n’est pas irréprochable.

Des dégagements ratés, des trajectoires de balles aériennes mal appréciées, le manque de communication autant de bavures du jeune portier qui ont souvent agacés.

Lamine Ndiaye, coach des Rouge et blanc de Matam, ne pouvait s’empêcher de recadrer les agitations et les pépins de Pinpin (surnom de Moussa Camara):

« Moussa prend le ballon et sort des 16 mètres, c’est la faute des autres ? Sérieusement ? Lui il est là pour capter les ballons. C’est tout. Cela n’a rien à voir (…) Il ne doit pas faire ces erreurs-là. Ce sont des erreurs de quartier même je dirais. Vous avez vu un gardien sortir de sa ligne des 16 mètres pour dégager ? Et ça c’est de la faute des autres ? »

Lamine Ndiaye  s’alarmait en marge de la conférence de presse de veille de match contre Enyimba du Nigeria en coupe de la CAF.

Par Yvon LEROUX, Dakar

 

 

 

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