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Stade GLC : La pelouse encore agressée

La pelouse accidentée du stade Général Lansana Conté qui a abrité la rencontre Milo FC-ASC Kara du Togo en match aller des préliminaires de la Coupe CAF.
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Ce samedi, la SAG de Siguiri recevra Nouakchott King’s au stade Général Lansana Conté comptant pour la manche aller des préliminaires de la Coupe de la confédération africaine de football (CAF). Le club des miniers aura doublement à faire.

Au lieu de s’occuper de comment anéantir son adversaire, les Siguirikas pensent déjà à comment gérer le match sur la pelouse accidentée de ce stade qui n’a pas offert tout le confort au Milo FC. Qui a tiré le diable par la queue pour arracher la victoire face à l’AS Cozah du Togo (2-1). Si rien n’est fait cette pelouse sera aussi le premier adversaire du Horoya AC et SOAR Académie engagés aux tours préliminaires de la Ligue des champions.

La nature a rétabli la vérité

Milo FC défie l’ASC Kara du Togo sur la pelouse accidentée du stade Général Lansana Conté.

Cette dégradation imposée par la nature est une réponse parfaite à ceux là qui chantonnaient qu’il y avait une main du CONOR derrière la décision de la confédération africaine de football (CAF) qui a interdit l’utilisation de ce pré par le Syli national.

En très bon état, le 9 juin dernier, permettant au Syli de dérouler face aux Flammes de Malawit (1-0) lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2023, cette pelouse démontre , aujourd’hui, à suffisance la nécessité de tout décapiter pour répondre aux exigences de la CAF.

Pourtant, l’instance dirigeante du football africain avait indiqué dans son document d’interdiction de l’utilisation de cette pelouse que  « le type de pelouse installé n’est approprié pour la pratique de football de haut niveau ». Malheureusement, aucune autre recommandation de la CAF n’a été respectée dans le sens des modifications indiquées.

En réalité, à cette allure l’homologation du stade Général Lansana Conté ne sera pas possible après la trève internationale de ce mois-ci. Depuis la notification de la confédération africaine de football (CAF) sur l’interdiction de la prestation de notre équipe nationale sur cette pelouse, les autorités guinéennes n’ont rien fait pour s’accorder un minimum de chance de reprendre l’autonomie de leur infrastructure.

Yvon LEROUX

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