Alors que la date du prochain Congrès électif n’est pas trouvée, le principe de la liste, agité en amendement des statuts et règlements par le Comité de normalisation, divise les acteurs du football guinéen.
D’une part le G47 qui représente la majorité et d’autre part le Collectif pour la défense du football, composante non connue, qui représente la minorité. Le consensus avorté autour d’une éventuelle récusation du CONOR est à l’origine de ce désaccord (Ce n’est pas le seul point de divergence en tout cas).
Après plusieurs tentatives de faire sauter le CONOR, le combat des acteurs du football a pris une autre tournure. Bref deux chemins. La majorité s’accroche désormais à la crédibilité de ces délégués de la FIFA pour justifier leur récusation tandis que la minorité exige un préalable lié au principe de la liste et rejette désormais l’idée de récuser.
Une divergence prônée par la minorité qui tisse sa toile dans la majorité réfractrice de façon sécrète. En réalité, en encourageant l’intégration du principe de la liste pour les prochaines élections, la minorité veut d’une part empêcher l’habituel vote massif sans fondement pour un candidat qui s’illustre dans l’achat des consciences.
D’autre part, la minorité favorise naturellement l’entrée des personnes ressources, ceux là qui sont des leaderships dans leurs domaines mais aucun repère dans le domaine de la gestion du football.
La majorité, qui a tant abusé dans une communication anarchique qui ciblait un prétendu lobbying qui aurait imposé ce pouvoir délégateur de la FIFA, se bat pour une candidature qui peut offrir des opportunités aux candidats déchus afin de figurer dans le Comité exécutif.
Ce qui n’est pas le cas pour la liste dont la tête de file choisit ses compagnons avant même d’aller au Congrès électif. Mais le G47 a montré ses faiblesses après s’être illustré par le passé par l’usage de la propagande pour installer un bienfaiteur dans le fauteuil. L’échec du casting est apparent…
Yvon LEROUX
