Dans un pays sans une culture de la démission surtout quand vous n’avez plus la faveur de la majorité, la résistance reste l’ultime défense. Tam Camara est bien formaté dans ce sens. Soutenu sans failles par des journalistes rescapés des organes de presse, pure race de lèche-botte, Tam Camara s’est accroché jusqu’au bout pour garder le fauteuil de la présidence de l’Association de la presse sportive de Guinée.
Samedi dernier, il a été reconduit à la tête du bureau exécutif de cette association avec ceux là qui étaient hostiles à sa gestion. Fermant ainsi les yeux sur les tares de celui qui n’a jamais rien géré convenablement avec les journalistes. Comme à la tête de l’association de la presse en ligne, Tam Camara n’aura d’utilité dans cette association de la presse sportive que pour les membres de ce bureau. Cela va sans dire que le copinage sera la monnaie courante.
L’ASPG/Nouvelle dynamique a fléchi
Considéré d’illégitime depuis 2018, le bureau de Tam Camara a fait face à l’opposition d’une nouvelle branche appelée ASPG/Nouvelle dynamique. Dans la dictature, le bureau des illégitimes va se bomber le torse pour prendre une décision, mardi 16 mai 2023, qui inflige une longue suspension de deux ans dont un an ferme contre 26 journalistes, quasiment la base.
Une réplique du tic au tac. Aussitôt, ces derniers se sont tapé un communiqué pour faire savoir au bureau dirigé par Tam Camara qu’ « il est illégal » pour prendre une cette décision. « Il est important de rappeler à Tam Camara et ses lieutenants qu’ils ne sont plus légitimes pour parler au nom de l’ASPG. Ils doivent prendre de la hauteur dans une telle situation pour donner de bons exemples à la nouvelle génération qui ne leur font plus confiance » peut-on lire dans ce communiqué.
Une dissension exacerbée de 26 journalistes se transforme désormais en un bureau de consensus qui est loin de dissiper la tension surtout si la gestion continue dans un groupe restreint et acquis à leur cause.
Yvon LEROUX
