Celui que les supporters du Syli réclament jusqu’à nos jours n’aurait pas eu ses distinctifs dans sa carrière en Europe s’il avait suivi son instinct. Pascal Feindouno a confié à girondins4ever qu’avant de signer à Bordeaux qu’il a failli retourner en Guinée alors qu’il était en essai au nord de la France.
Il a fallu une pression de son entourage : « Je pars à Lens, mais je ne suis resté que trois semaines car il faisait beaucoup trop froid (rires). Je venais d’arriver, je n’avais vu la neige qu’à la télé. Je décide dans ma tête de repartir en Guinée. Là, tout le monde me dit que je suis fou, et que je peux jouer en France. Je suis parti chez mon oncle à Paris. », a-t-il confié dans la narration de son parcours dans ce pays.
Rejoindre l’Europe n’a pas été compliqué pour Feindouno comme il peut l’être aujourd’hui pour beaucoup. « Je n’avais pas à gérer l’administratif, visa, hébergement, car tout s’est fait par la sélection. C’est la fédération (ndlr : du temps de Super V) qui s’occupe de cela, à l’époque j’ai eu mon visa Shengen avec mon passeport », a-t-il reconnu.
Il n’ignore pas non plus que tout à commencer pour lui au pays de Cristiano Ronaldo où il avait élu meilleur joueur dans un tournoi des U17. « Là-bas, il y avait beaucoup de clubs et de recruteurs dont Lens, Auxerre et Bordeaux en France. »,
Par Yvon LEROUX, Dakar
