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Mandat du CONOR : Ce qui a « changé » dans la « déclaration » de Mathurin Bangoura

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Se targuant d’être « ceux là qui acceptent d’injecter un centime additionnel pour le bien de ce football… », Général Mathurin Bangoura, par ailleurs président du CI Kamsar, n’enlèvera aucune virgule de sa récente déclaration quant à empêcher l’équipe nationale à participer aux éliminatoires du CHAN 2023.

Cette position tranchée vis-à-vis du CONOR a été faite, dimanche, dans l’émission Foot Express sur Espace TV.  Le boss du CIK ne fait aucun mea-culpa parce selon lui, « nous nous sommes dit qu’il était opportun à quelques jours de la fin de leur mandat qu’on puisse savoir qu’est ce qui se passe ».

De sa précédente déclaration…

Le Président de la Ligue guinéenne de football professionnel ne rajoute qu’une seule chose, disons une seule accusation : « Il y a bien une complicité entre le CONOR et le ministère des sports. Ce que je dis, je le dis et je l’assume. Ce CONOR a été installé partout et ce n’est pas une première. Il faudra respecter les principes… »

Aussi, en précisant que « si déjà nous ne sommes pas en harmonie avec ce CONOR nous allons motiver que nos joueurs ne jouent pas », Mathurin Bangoura explique clairement, à peine voilé, sa stratégie a se faire entendre : « Ce n’est pas de faire du tort à la Guinée, c’est une alerte qu’il faut donner au gouvernement ».

Appel lancé au gouvernement à s’impliquer 

Cette alerte lancée au gouvernement c’est pour inciter celui-ci à s’impliquer comme ce fut le cas par exemple en Cote d’Ivoire même s’il rejette des exemples sur des pays dont les CONOR ont bénéficié de prorogation.

« Si on dit que le gouvernement ne doit pas s’immiscer dans les actions du CONOR, je suis désolé, prenez l’exemple de la Cote d’Ivoire. Celle-ci a été géré par le CONOR pendant combien de mois ? Mais quant au dernier moment le président ivoirien s’est impliqué automatiquement ils ont mis la pression pour que les élections se fassent le jour…  C’est ce qui s’est passé aussi au niveau du Mali. Vous voulez qu’on fasse quoi ? C’est d’alerter le gouvernement pour que les gens acceptent de nous écouter. Mais le CONOR est déjà dans une lancée  qui ne nous enchante pas…»

La perception de la logique du principe de la prorogation

« Dans trois jours, logiquement, la mise en place d’un bureau exécutif devrait être fait selon le mandat qui a été donné au CONOR. Dans trois jours, c’est-à-dire, le 30 juin prochain, c’est la fin du mandat du CONOR. Si ce n’est pas fait jusqu’à présent et on a rien vue, aucun communiqué, aucune réunion n’a été fait au cours de laquelle on peut parler de la rédaction des textes ou de la révision des textes, nous nous disons que les gens sont pour le principe de la prolongation »

Par Yvon LEROUX

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