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Mamady Doumbouya au Syli : « Je ne veux pas entendre parler de clans »

Le Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya avec Mohamed Ali Camara drapeau national en main.
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En partance pour la CAN 2021, Mamadi Doumbouya, Président de République, s’est prêté, hier lundi 27 décembre, au Palais Mohamed 5, à la traditionnelle remise de drapeau à l’équipe nationale.  Face aux poulains de Kaba Diawara qui va conduire les destinés de la Guinée au Cameroun, le Président a insisté sur le respect de nos valeurs.

 « C’est un moment de défense de l’honneur et de la dignité de tout un peuple. A travers vous on doit sentir la grandeur du peuple de Guinée. A travers votre prestation on doit retrouver la dignité et la bravoure de ce peuple. Je vous confie ce tricolore national, en ce jour solennel, tachez de l’honorer, de le hisser très haut. C’est un privilège qui n’est pas donné à tout le monde.», a-t-il prononcé dans son discours.

Mamadi Doumbouya précisera, par ailleurs, à la délégation en particulier aux joueurs que « l’Etat cette année s’est saigné pour vous mettre dans toutes les conditions idoines ».

Poursuivant, le Géant de Sékoutouréya a demandé à la bande à Mohamed Ali Camara qui a récupéré le drapeau de se donner à fond comme un soldat au front.

« Je veux bien que la coupe vienne en Guinée. Vous allez vous battre comme un soldat. Que ça soit clair en tant que soldat. Nous allons à la mort pour sauver le pays, pour sauver la patrie, pour sauver la nation », a-t-il exhorté.

Aussi, après avoir fait remarquer l’optimisme et la confiance à ses vis-à-vis, le Colonel, Président de la transition a touché le point sensible qui a été le réel souci de l’équipe nationale.

« Si vous partez, je ne veux pas entendre parler de clans. La Guinée doit briller. Elle doit briller dans le concert des nations sur tous les plans. Sur le plan sportif, au Cameroun, je pense que vous seriez à la hauteur », s’est-il voulu clair.

En conclusion, Mamadi Doumbouya a insisté sur l’obligation de gagner : « Nous avons besoin de résultat. Vous avez des matchs qui arrivent très bientôt. Vous devez les gagner. Vous n’allez pas pour perdre. Vous allez pour gagner. Il faut gagner pour rendre ce peuple heureux.»

Par Ibrahima DIALLO

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