Pour des raisons de conflits d’intérêts, le contrat de trois ans signé par Mohamed Kalil Traoré avec la Lokomotiv Plovdiv en Bulgarie a été résilié. Seydouba Traoré, l’oncle du footballeur, qui vit en France a renseigné ConakrySports, ce soir.
Notre interlocuteur joint par téléphone a précisé d’entrée que « ce contrat est mort et il n’y a plus rien à faire parce que le club bulgare ne veut pas s’attirer des ennuis vu les agitations de SOAR et Eléphants, l’agent du joueur et Abedi (son entraineur alors à l’Academie Saint Marie). Kalil a passé la visite médicale et n’attendait que la signature pour rejouer… ».
Selon cet ancien footballeur, la première transaction a été très mal ficelée puisque SOAR et Eléphants qui réclament les indemnités de solidarité n’ont jamais été impliqués. C’est pourquoi sous pression le club israélien a « libéré Kalil un mois avant la fin de la saison pour se désengager des charges des plaintes de SOAR et Eléphants à la FIFA pour les indemnités de solidarité».
« Happoel Tel Aviv a envoyé 10 mille dollars au CIK »
Il ajoute par ailleurs qu’il a tout tenté pour éviter que cette transaction ne se passe clandestinement sans l’implication de ces clubs quant il était question de ce nouveau transfert : « Happoel Tel Aviv a envoyé 10 mille dollars au CIK qui a donné un peu à Abedi et ce dernier n’a pas fait part à SOAR et Eléphants, lors du transfert en Israël. Visiblement, Abedi n’est intéressé que par l’argent. Je ne voulais pas que cette nouvelle transaction se passe de la sorte mais Salim (agent du joueur) n’a jamais voulu faire gagner les clubs guinéens ».
En dépit d’être le parent de Mohamed Kalil Traoré, Seydouba rejette toute forme d’injustice qui s’est greffée à cette affaire. « Kalil est mon fils. C’est une évidence que je veux son bonheur mais les clubs sont sur leur droit. Les clubs européens doivent payer des indemnités aux Guinéens. Personne n’est au dessus de la loi. J’ai tout fait pour que ça se passe comme ça », a-t-il martelé.
Par Yvon LEROUX
