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Ligue 1 Guicopres : le Calvaire du Hafia FC avec le Président du Milo FC à Kankan

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Il y a une forte tension qui couve l’avant match Milo FC-Hafia FC, ce mardi, au stade de Kankan. Sory Doumbouya, président du club de Nabaya, aurait empêché son adversaire de s’entraîner sur la pelouse devant abriter leur confrontation. Ibrahima Marco, secrétaire général des Vert et blanc, a bien voulu nous raconter le film des événements.

L’attitude de Sory Doumbouya

« Je confirme que le Président du Milo FC en personne est venu au stade nous trouver entrain de nous entraîner. Il (Sory Doumbouya) a effectivement demandé aux supporters de menacer les joueurs et ils sont venus occuper l’air de jeu. Pour ne pas tomber dans leur piège, nous avons quitté le terrain. C’était dimanche après le match contre la SAG. Il (Sory Doumbouya) a demi le directeur du stade de ses fonctions. Le lundi, il a catégoriquement refusé qu’on s’entraine au stade. »

Le Hafia FC à 20 Km sur la route de Siguiri

Le sage du village de Diankana qui a bien voulu nous accepter sur ce terrain bâti.

« Nous sommes allés nous entrainer sur un terrain bâti à Diankana à 20 km sur la route de Siguiri. La nuit, il (Sory Doumbouya) est venu à l’hôtel Buffet de la gare où loge le bureau exécutif du Hafia FC. Il a engagé une politique teintée de menaces du genre : « je vais vous battre 5-0 », il a fallu qu’on reste calme finalement. »

Sory Doumbouya a récidivé

« Il met la pression et la tension sur le match. Aujourd’hui, comme c’est réglementaire, Président Sorel, toujours, à la manœuvre s’est résolu à nous laisser faire la mise en place au stade (ndr : stade de Kankan). Mais, peu de temps après le début de la séance, il a envoyé des gens qui ressemblent à des simbos (ndr : des féticheurs), l’un d’entre eux avait un coq rouge et faisait des incantations au nom de quelques joueurs et un autre jetait des pierres dans les buts que nous occupions pour intimider les joueurs et le staff. Tout s’est passé devant lui et dès qu’on a dépassé l’heure indiquée de 3 minutes, il a demandé encore que les badauds profèrent des menaces. On a l’impression que ce n’est pas un match de football. Nous sommes sereins. Nous sommes le Hafia. Nous sommes Fair Play. Et donc nous n’entrons pas dans le piège du Président du Milo. »

Propos recueillis par Yvon LEROUX 

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