Manque d’envie, souci de primes, promenade de santé, insouciance, selfies… sont entre autres les maux dans les habitudes fâcheuses du Syli qui relèguent l’essentiel de leur mission qui est et reste de mouiller le maillot pour l’honneur de la nation. Comme si c’était de l’absolutisme, les férus du foot guinéen continuent encore de vivre les pires cauchemars avec les poulains de Didier Six, ce dernier temps.
De nouveau opposé aux Faucons de Jediane, ce samedi 9 octobre, après le partage des points (1-1), mercredi dernier, le Syli National n’a pu créer la différence dans cette rencontre (2-2) à Agadir. Ce résultat a irrité et suscité la colère des supporters et indigné l’opinion dans sa globalité.
D’aucuns pensent que ce résultat nul est à mettre à l’actif du sélectionneur et son staff. D’autres estiment que c’est le manque d’investissement des joueurs. De toute évidence, les deux pistes ne sont pas à écarter et méritent une réflexion approfondie.
Il est temps de s’en débarrasser
Le manque de performance d’une équipe est soumis à l’actif de l’entraîneur et son staff. Dans le contexte actuel du Syli, il est temps de s’en débarrasser, après 3 matchs nuls consécutif dans ces éliminatoires de la coupe du monde 2022.
En regardant cette équipe jouer, on se rend compte qu’elle a perdu sa valeur. C’est une équipe sans identité ni philosophie de jeu, comparée aux générations précédentes.
Partant de ces remarques, force est de constater que le casting de Didier Six se fait sur la base des noms ronflants. Qui en réalité ne sont que des compléments d’effectif.
Ce n’est pas surprenant que savoir qu’il y a plus de charme à revendre que du potentiel de la part de certains joueurs. On est dans le glamour plutôt que de sonner le glas du populisme.
Un manque de patriotisme
Nos joueurs actuels sont dans le populisme et le loisir. Aucune considération pour le tricolore national. La sélection guinéenne est devenue pour eux, un lieu de regroupement des copains. C’est comme s’ils étaient à la recherche de la pitance et des indemnités, pour satisfaire leurs besoins.
Le footballeur guinéen pense qu’il a atteint le summum, alors qu’en réalité il n’est qu’un insignifiant dans le gotha du football mondial. Sa préoccupation reste des selfies, de l’ambiance et une promenade de santé en équipe nationale, être logé dans les hôtels de luxe et percevoir sa prime et s’en aller. Même s’il faut préciser que certains joueurs ont montré un caractère patriotique.
Désormais, c’est aux autorités du football de se pencher sur le mental de ces footballeurs en perte de vitesse et en disgrâce.
Par Lance Koivogui, journaliste sportif






