L’équipementier, Masita ne veut rien attendre de la décision de la suspension de son contrat par la fédération guinéenne de football dont les affaires courantes sont gérées par le comité de normalisation. Mais pas du tout.
Masita ne considère pas la décision de suspension de son contrat
Djibril Tamsir Souaré, le représentant de la marque, sur le plateau de Djoma Sport, dimanche, se veut catégorique. « On a livré des maillots pour les compétitions qui sont en Guinée et d’un seul coup on voit le CONOR qui publie leur information soit disant qu’on va suspendre le contrat de l’équipementier Masita. On a vu sur les réseaux sociaux, pour nous ça n’existe pas. On n’a pas reçu le courrier officiellement », rejette-t-il en bloc la décision qui rompt son contrat avec la fédération guinéenne de football.
Masita exige le paiement de ses factures
Il rappelle par ailleurs que le point de divergence avec le comité de normalisation réside sur le fait que ce dernier ne veuille pas s’exécuter du paiement de ses factures vis-à-vis de lui. « Les obligations de la fédé, c’est acheter les 30 mille reliquats en contrepartie nous on a donné les 300 mille euros en matériel. Si depuis ce temps (ndlr : 1er janvier 2021 début de leur engagement), on a déposé des factures qui n’ont jamais été répondues. On a demandé à plusieurs fois à la fédé de payer ses engagements mais cela ne nous a pas empêché de livrer à l’équipe nationale», dit-il sans préciser avoir reçu la mise en demeure du paiement des factures à la fédé.
Masita menace de saisir la FIFA pour entrer en possession de ses fonds
Désormais Masita ménage d’intenter un procès contre la fédération dès l’instant qu’il comprend que celle-ci souhaite s’attacher des services d’un autre équipementier. « Le CONOR a violé la loi du contrat qui nous lie avec la fédération… Si on doit se plaindre c’est à la FIFA. Tout ce qu’ils peuvent faire ils n’ont qu’à le faire. Ils ont été nommés par le document de la FIFA on peut les enlever aussi par le document de la FIFA. La fédération nous doit 1 million 200 euros (ndlr : 600 mille euros par an). S’il s’hasarde à annuler ce contrat ça va leur coûter plus chère », laisse-t-il entendre.
Par Yvon LEROUX
