Le Syli a battu les Flames (1-0) sous l’œil vigilent de Kanfory Sylla (Cafu) au stade Kouekong de Bafoussam, mardi. L’ancien milieu de terrain international guinéen livre ses impressions à ConakrySports : la victoire, le système, les erreurs et le plan anti Sadio Mané.
L’importance de la victoire
« La coupe d’Afrique des nations est une compétition très compliquée et difficile. Et gagner son premier match d’entrée c’est déjà un atout. C’est vrai qu’il y a des petites erreurs en défense mais Kaba Diawara va essayer de replacer ses joueurs dans ce secteur. Pour le moment, on retient les trois points qui sont assez important pour nous »
Les changements à apporter dans cette équipe
« Il y a des petites erreurs notamment l’occupation du terrain et la coupure entre l’attaque et le milieu de terrain. Il y a des espaces entre les deux. Je pense que Kaba Diawara va rectifier les erreurs au fil du temps dans cette compétition. Mais Kaba Diawara est le seul décideur de ces choix même si beaucoup préfèrent qu’il revienne aux fondamentaux au schéma classique 4-4-2. S’il a choisi de jouer avec ce système 3-5-2, il a bien ses raisons. Toutefois, ce système, s’il y a de très bons joueurs qui appliquent les consignes de l’entraîneur, ça peut marcher. C’est un bon système. Aujourd’hui, avec le résultat ce sera difficile de convaincre Kaba Diawara à changer de stratégie »
Le Sénégal et ses lacunes
« J’ai regardé le match Sénégal-Zimbabwe. Dans cette équipe avec un potentiel énorme, il y a bien des joueurs qui ne sont pas sur la même longueur d’onde que les autres. Le Sénégal n’a pas aussi une défense tranquille. Les deux axes centraux sont les flops de cette équipe. La Guinée doit faire de la provocation à ce niveau. C’est là où ça fait mal. Sinon, il faut réduire les espaces et jouer très vite mais surtout que les joueurs soient en confiance.»
Le plan anti Sadio Mané
« Nous savons tous que Sadio Mané est un grand joueur qui porte son équipe nationale. Je pense que c’est suffisant pour interpeler les uns et les autres sur ses capacités a faire la différence tout seul. Il faudra le coller par un marquage. On a des joueurs pour cela. Mais il faut le faire intelligemment sans tomber dans la provocation. »
Propos recueillis par Yvon LEROUX, envoyé spécial à Bafoussam (Cameroun)
