Coup de massue pour le Horoya AC et pour le footbball guinéen. Le club de Matam devra s’attacher des services d’un entraineur autre que Lamine Ndiaye pour participer aux compétitions interclubs africains cette saison 2020-2021.
La direction du club de Matam, demi-finaliste de la précédente Coupe de la CAF a été informé que son entraineur principal ne sera pas qualifié pour rester sur le banc lors de cette campagne africaine ( Ndlr: nous disposons du courriel de notification de cette décision de la CAF)
En référence à ses nouveaux principes d’octroi de licences, la commission technique et développement de la CAF a rejeté le diplôme du technicien sénégalais.
L’instance dirigeante du football africain exige pour cette saison la Licence CAF A ou la Licence UEFA Pro pour les entraineurs principaux pour être accepté à rester sur le banc alors que Lamine Ndiaye dispose d’un diplôme français.
La confédération africaine autorise également les détenteurs de la Licence CAF B sauf que ceci est valable pour les pays qui n’ont pas encore organisé de cours de Licence CAF A. Cette dérogation n’est donc pas possible pour le coach du Horoya AC dont le pays, le Sénégal a organisé ces cours et dispose de plusieurs entraineurs qui ont obtenus le diplôme Licence CAF A.
Daniel Breard du CIK, seul validé
Ainsi, la CAF ne reconnaitra pas d’entraineurs qui ne disposeront pas de ces diplômes sus mentionnés. Sur les quatre clubs guinéens engagés en interclubs continental, seul Daniel Breard, le technicien français du CIK, disposant de la Licence UEFA Pro, est autorisé à rester sur le banc de son club dans ces joutes.
Comme Lamine Ndiaye, Amadou Kain Camara de l’Ashanty Golden Boy de Siguiri avec son diplôme CAF C Cerficate et Hage Ait Hida de l’AS Kaloum avec le diplôme UEFA A Diploma ont aussi été rejetés.
La solution alternative…
Pour ces clubs, la seule solution qui s’impose à eux c’est de procéder à un prête nom d’un entraineur qui à ces diplômes autorisés. Dans ce cas, les entraineurs principaux seront adjoints. En attendant tout le monde retourne à l’école pour se mettre à jour.
Par Yvon LEROUX, Dakar