On ne récolte que ce qu’on sème… La nouvelle équipe du comité de pilotage de l’organisation de la CAN 2025 a été mise en place la semaine dernière. Les Guinéens de tous les bords, susceptibles d’apporter un plus pour l’élaboration et l’exécution de ce projet d’urgence national ont été sollicités.
Dans l’ombre de KPC, homme d’affaires, président de club, au premier rang des désignés ou encore des ministres aux affaires, le profil de Ibrahima Blasco Barry à tapé dans l’œil des autorités. Ce n’est pas fortuit.
Pourtant, il y a quatre ans notamment en 2017, cet ancien secrétaire général de la fédération guinéenne de football a été sacrifié à l’autel d’un gros lobbying. Plusieurs chefs d’accusations entre autre détournement et abus de confiance l’exposaient avec ses coaccusés comme le grand fossoyeur de notre football.
Mais la cour d’appel de Conakry a condamné la Fédération Guinéenne de Football (FGF) au paiement d’une amende de cinq cent millions de francs guinéens (500.000.000 GNF) pour réparation des préjudices.
Ecarté, contre sa volonté, de toutes les activités sportives, et invalidé au dernier congrès électif interrompu, Blasco Barry n’a cessé de hanter le football guinéen. Il a été réclamé au moment où l’administration de la Feguifoot s’en mêlait les pinceaux dans plusieurs dossiers dont celui des cadets en 2019.
Et aujourd’hui, c’est l’heure de la consolation. Comme les lois du Karma, chacune de ses actions posées dans le sens de la gestion de notre football ont eu des conséquences positives sur sa réputation et son avenir. Sinon, il était enterré à vie…
Par Yvon LEROUX
