Un supporter exceptionnel. Thierno Saidou Sow, membre du comité national des supporters du Syli, n’a pas voulu se faire raconter les détails de la rencontre Guinée Bissau-Guinée à Nouakchott. Il voulait danser, sauter, crier, pousser la bande de Naby Keita dans les travées du stade olympique de Nouakchott, hier lundi. En vain.
Tous frais payés à ses soins, ce 12e Syli s’est organisé pour effectuer ce voyage au départ de Conakry via Dakar. Dans ses prévisions, il devait arriver au coup d’envoi du match à Nouakchott précisément à 16h00 Gmt. « Même s’il faut regarder le bout du matchs ce sera mieux pour moi », nous a-t-il confié déjà à l’aéroport de Conakry.
La pluie à Dakar bousille le voyage
Le départ prévu à 17 heures s’est prolongé jusqu’au bout de la nuit. Il sera d’ailleurs reporté pour cause de la forte pluie dans la capitale sénégalaise, samedi.
Thierno Saidou Sow, qui voulait regarder coûte que coûte ce match, déclenchera des tapages avec la compagnie aérienne. Après négociations, il s’est retrouvé dans le bras de Morphée dans un réceptif de Conakry.
Au finish, c’est à la télévision qu’il regardera ce match qui s’est soldé par un nul (1-1) regrettable pour la Guinée.
Une promesse de voyager dans la sous région
Il a déjà prouvé à toute la Guinée, qu’il était prêt à braver vents et marrées pour soutenir les équipes nationales de football de Guinée dans la sous région.
Son voyage sur la Côte d’Ivoire en 2019, par la voie routière et à moto, pour accompagner les U23, en est la parfaite illustration. Il a récidivé à Thiès pour pousser la même équipe.
Par Yvon LEROUX, Dakar
