A la UneActualitesDecouverte

Fils d’un ancien rappeur du groupe Methodik et talent prometteur de Troyes, Mohamed Bangoura s’exprime

37Vues

À Kipé (ndlr : périphérie de la grande ville Conakry)  où il a grandi et chopé le virus de la passion du football, Mohamed Bangoura, jeune attaquant de l’ESTAC Troyes, est méconnu d’une grande partie des férus du foot en Guinée.

L’intérêt de Braga, club de D1 portugaise, qui n’est d’ailleurs pas le seul courtisant, a projeté une lumière sur Momo (surnom), fils d’un grand rappeur du célèbre groupe Methodik, ConakrySports a mis le grappin sur ce talent qui avec un encadrement, sera un phénomène des grandes soirées européennes.

Qui est Mohamed Bangoura ?

« Je suis né le 5 octobre 2004 à Conakry. Je suis un jeune Guinéen et j’évolue dans le centre de formation de l’Estac de Troyes, un club professionnel de Ligue 1. Je suis le capitaine des U19, avec cette équipe je totalise 17 buts en 23 matchs sans compter les buts en National. Je suis en France il y a 5 ans.»

Est-ce que vous avez été contacté par un dirigeant guinéen ?

« J’ai été contacté le 3 octobre 2022. Dans la foulée, j’ai reçu la convocation pour le Syli U23 dans la perspective du match contre l’Ouganda avant qu’elle ne déclare forfait. Pour le match contre le Nigeria, j’ai reçu la préconvocation. Je n’ai pas pu honorer à la convocation pour cause de papier administratif. J’ai échangé avec le sélectionneur, Morlaye Cissé. »

Votre père est un ancien rappeur du célèbre groupe Methodik et vous footballeur.

« C’est une question qu’on me pose depuis tout petit : Mon père, un artiste connu du groupe Methodik qui se fait appeler Soul Methodik et ma préférence pour le football. Comment j’ai fait pour être footballeur alors que mon père a choisi le micro ? Je peux dire que c’est arrivé tout naturellement.  Le football a été ma passion tout simplement. J’ai grandi à Kipé Dadya et j’ai bourlingué sur tous les terrains à l’image du terme de la ferme de Kipé, Taouya, Ratoma et autres. Pourtant, tout petit, je chantonnais les morceaux fétiches de mon père mais j’ai préféré le ballon que le micro. Juste une passion. »

Propos recueillis par Yvon LEROUX

 

Laisser un commentaire