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Feguifoot : les schémas pour la présidence

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Ça se cuisine avec un brin de confusion ! Le congrès extraordinaire pour l’adoption des textes, le 22 juillet prochain, est quasiment le dernier tournant vers le congrès électif. Le chronogramme du comité de normalisation en charge des affaires courantes de la fédération guinéenne de football est précis sauf changement de dernière minute.

Dans la foulée, les schémas se mettent en place  pour la gestion du football guinéen. Seul KPC est écarté de la course si on se fie a ses déclarations de désistement à une candidature pour la présidence. Écarté de la course mais pas qu’il s’en lave la main parce qu’il a ouvertement décidé de soutenir un candidat technocrate. Lequel? Et si ce dernier est dans son cercle restreint  d’amis, partenaire stratégique…. On peut bien être dehors et avoir une mainmise. Visiblement une très bonne stratégie.

Celui dont les combines sont aussi apparantes dans ce sens c’est bien Bouba Sampil. A coup sûr, il ne sera pas candidat mais il ne donne aucune garantie qu’il ne présentera  pas un autre pantin. Bouba Tri est-il prêt à jouer encore ce rôle après avoir grillé sa carte lors du congrès électif avorté qui nous a conduit à la mise en place du CONOR ?

A côté de ce schéma, il y a également des ambitieux. Ceux là qui aspirent monter au créneaux parce que libérer de l’ombrage du précédent président de la fédération guinéenne de football, Antonio Souare. Cela ne sera possible que si ce président sortant n’invente pas une décision suicidaire de vouloir se représenter avec les contraintes juridiques liées à la FIFA.  Pour ces ambitieux,  tant que les membres statutaires sont ceux qui votent, ce dernier restera celui qui va décider du sens des étoiles.  « Ce n’est pas un Dieu » pour paraphraser Amadou Diaby dans une colère noire.

Il y a également ceux qui optent a faire cavalier seul avec une assurance de grapiller sur l’électorat des clubs, la grande majorité des dissidents de la pratique à l’ancienne. Amadou Diaby et tant d’autres se croient déjà maître sur ce terrain.

L’implication de l’Etat n’est pas à exclure. Il donnera son soutien à  un candidat qui logiquement sera président. Bea Diallo, le ministre des sports, s’active d’ailleurs en coulisse dans ce sens. S’il reste en poste, il ne lesinera sur les moyens pour avoir un président de la Feguifoot comme il a réussi avec Kaba Diawara à la tête du Syli.

L’avenir nous edifiera concernant ces schemas.

Yvon LEROUX 

 

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