Les acteurs du football guinéen, comme ils se taguent, ont fait une piqûre de rappel, le weekend dernier, au Comité de normalisation mis en place pour la gestion des affaires courantes de la fédération guinéenne de football.
Ils ne comprennent pas pourquoi, après quatre mois leur installation, le CONOR n’a pas demandé à les consulter. D’accord que les acteurs du football doivent avoir cette rencontre avec les élus des institutions notamment la FIFA et la CAF.
Quel sera l’objet de cette rencontre puisque le CONOR n’a pour obligation de rendre compte qu’à la FIFA et dans la moindre mesure à la CAF ? C’est peut être dans le cadre du toilettage des textes. Pas plus. Et d’ailleurs quel article ?
C’est peine perdue si c’est pour vouloir supprimer l’article 33 par. 4 des statuts de règlements de la Feguifoot concernant l’éligibilité des candidats : » Ne pas avoir été jugé coupable de violation du code d’éthique de la FIFA et/ou de la FGF durant les cinq (5) années précédant la candidature « , stipule l’article. Le point de divergence.
L’article 33 par. 4 des statuts de règlements…
Les membres statutaires sont les principaux responsables de la mise en place du comité de normalisation. Ils n’ont voulu respecter, par intérêt, l’article 33 par. 4 des statuts de règlements parce que cela visait directement Mr Antonio Souaré dont la candidature devait être invalidé.
Aussi, au moment où la crise battait des ailles dans notre football suite à ces confusions, ces membres ont eu l’audace de vouloir faire gober à la FIFA et la CAF que » le ballon tourne, l’administration fonctionne, les championnats professionnels de Ligue 1 et Ligue 2, amateur se déroulent normalement tout comme le football féminin et les différents stages de formation se passent convenablement ».
La transparence, le gros bémol….
Ce n’est pas Abdoul Karim Bangoura alias AKB qui dira le contraire. Candidat au dernier congrès électif avorté, l’ancien défenseur international guinéen avait sonné l’alerte pour inviter ces membres à profiter de l’opportunité pour parfaire leur image.
« Souvent pointé du doigt d’être guidé par l’intérêt personnel dans les choix lors des élections autour de la fédération, les membres statutaires ont l’ultime occasion de répondre à cette accusation en portant à la tête de la fédération guinéenne de football le 18 mai prochain un homme dont la vie se résume au football et qui peut être garant du bonheur partagé par tous les acteurs… », avait-il fait remarquer sur sa page Facebook.
Revoir le statut de ces membres
Avec autant de grief cité plus haut, il est avéré que le réel souci de notre football, c’est bien ces membres statutaires ou encore les propriétaires des clubs qui soufflent sur des braises. C’est le grand corps malade.
Le CONOR tient l’opportunité de revoir le statut de ces membres pour parer à d’éventuelle situation. Il faudra imposer des conditions d’éligibilités pour prétendre être un votant.
Par Yvon LEROUX
