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FEGUIFOOT: le pantin de Super V ou le comité de normalisation, scénarios en vue

Aboubacar Touré alias Boubatri invite la commission électorale à invalider les candidatures de KPC, AKB et Cherif Souleymane au Congrès électif de la Feguifoot, le 18 mai prochain.
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Le football guinéen va désormais vers une tourmente sans précédente. Il y a avait deux candidats déclarés pour présidence de la fédération guinéenne de football (Feguifoot), le 14 mai prochain. C’était Antonio Souaré, candidat à sa propre succession et Aboubacar Tri Touré, le secrétaire général de l’AS Kaloum.

La donne a changé. Désormais, après l’ordonnance de la FIFA qui rappelle à la commission électorale de la Feguifoot que « Monsieur Mamadou Souaré est sous le coup d’un jugement prononcé le 9 mars 2021 par la chambre de jugement de la commission d’éthique de la FIFA dans lequel ce dernier a été considéré coupable de violation du code d’éthique de la FIFA ». 

En clair, la FIFA ordonne à la commission électorale d’extirper Antonio Souaré de la course pour la présidence de la Feguifoot. Si cette décision n’est pas cassée par le TAS, Aboubacar Tri Touré sera le seul candidat puisque l’appel à candidature est bouclé. C’est un secret de polichinelle que ce dernier est le candidat de Super V et Bouba Sampil.

Probable report ou instauration du comité de normalisation

La seule option d’un probable report de ces élections devraient d’être soutenue par des arguments légaux : manque de moyen financier ou une raison de pandémie qui nécessitera un couvre feu d’au moins deux mois pour permettre de relancer l’appel à candidature.

Dans ce cas, Amadou Diaby, qui prendra les airs, ce lundi, pour Conakry, sera celui qui va piloter les élections. En Face, Super V, puisque c’est lui qui pistonne tout, directeur de campagne de Monsieur Touré pourrait attaquer cette décision du report auprès de la FIFA ou encore du TAS.

Si ça perdure, cela pourrait coûter la participation de la Guinée à la CAN 2021. C’est à l’instant précis où l’Etat s’invitera dans la danse pour imposer un comité de normalisation provisoire.

Cela reste pour l’heure des suppositions. Mais l’avenir nous édifiera.

Par Yvon LEROUX, Dakar 

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