La normalisation du football guinéen tend vers sa fin. Après l’adoption des statuts et règlements révisés, le comité de normalisation en charge des affaires courantes de la fédération guinéenne de football (Feguifoot) a installé la commission électorale et celle qui s’occupera des recours. Il ne reste plus qu’à passer au Congrès électif.
Ce n’est qu’un petit pas mais assez important pour la nouvelle marche de notre football puisque la précédente équipe fédérale a basculé après l’installation d’une commission électorale partisane qui a fermé les yeux sur l’interprétation des textes.
Des candidatures falacieusement rejetées ont réveillé le soupçon d’un soutien à Mr Antonio Souare, président sortant, epingle par le code d’éthique de la Fifa et de la CAF ainsi que les textes de la Feguifoot. Il s’en est suivi le blocus…
Désormais l’avenir du football guinéen est entre les mains de Abdoul Karim Diaby, nouveau président de la commission électorale.Cet avocat au barreau de Paris devra éviter les erreurs de son prédécesseur.
Le défi est énorme mais le principal qui reste le socle de son mandat est la bonne interprétation des textes. L’éligibilité des potentiels candidats à cette joute agite déjà le landerneau sportif. Sa décision dans le sens à donner la chance à tous de postuler est attendue pour trancher sur ces dossiers.
Ce qui a souvent et généralement induit son prédécesseur en erreur, c’est de n’avoir pas pu faire la nuance entre le droit classique et le droit sportif dans les interprétations. Bien qu’il s’agit de dire le droit, il doit surtout faire la différence entre ces deux notions. Les deux législateurs ne sont pas motivés par les mêmes intentions au moment de faire ces textes.
Yvon LEROUX
