Pour le compte de la première journée des éliminatoires de la CAN 2023, l’équipe nationale de football de l’Egypte recevra son homologue guinéen, ce dimanche, au stade de Caire, à partir de 19h Gmt. ConakrySports fait focus sur l’enjeu et la bataille tactique.
L’enjeu : la résurrection pour tous
L’Egypte et la Guinée ont connus des déceptions lors de la dernière CAN 2021 au Cameroun mais au même degré. La Guinée a quitté la compétition en huitièmes de finale face à la modeste équipe gambienne (0-1).
Par contre, l’Egypte a échoué en finale face au Sénégal dans les séries de tirs au but. Elle a courbé l’échine devant la même formation de la même manière au stade Abdoulaye Wade.
Suffisant pour les dirigeants égyptiens de faire sauter Carlos Queiros pour contreperformance et remplacer par Ehab Galal. En face, Kaba Diawara lui a encore bénéficié de la confiance des dirigeants guinéens.
D’où l’enjeu de cette affiche. La victoire est donc impérative pour chacune des deux équipes. Il faudra se racheter avec son public et surtout les deux sélectionneurs sont dans l’obligation de convaincre.
Incontestablement, l’Egypte est favorite dans cette confrontation. C’est à Kaba Diawara d’inverser la tendance, ce dimanche.
Bataille tactique
Ce sera la clé du match. On n’est pas dans les petits papiers des deux sélectionneurs, mais au regard de la performance des deux équipes, précédemment, on ose croire qu’on va vers une rencontre assez tactique.
Ehab Talal a repris une équipe très peu prolifique avec un des meilleurs joueurs africains notamment Mohamed Salah. Son atout reste donc sur le plan défensif. Récemment, le technicien égyptien a promis, lors de la publication de sa liste, de changer de stratégie de jeu. Bref, de proposer un autre style de jeu.
En face, Kaba Diawara a restructuré son équipe après la CAN 2021 avec des renforts à tous les postes notamment en défense qui est le tendon d’Achille. Avec Mouctar Diakhaby et Antoine Conté il a l’opportunité de ne pas s’accrocher à son schéma fétiche 3-5-2.
Logiquement, on assistera à un changement dans le schéma de jeu, surtout que le staff a eu une séance spécifique pour les attaquants lors du stage au Maroc.
Par Yvon LEROUX
