Valorisons nos héros de leur vivant. Sinon, ce sera de tenir des discours lyriques à dormir débout pour plaire avec un titre posthume qui n’aura de valeur que pour ceux qui en savent grand-chose de la valeur.
Histoire pour ConakrySports de grandir Maleah Camara à l’occasion de son anniversaire aujourd’hui. Si on se fie à l’adage : « derrière une célébrité qu’il soit footballeur, politique, artiste et autres, il y a toujours des HOMMES »
Ceux là qui ont sacrifié de leur temps pour l’éclosion et la réussite de ces étoiles qui scintillent aux yeux des admirateurs.
Pour la découverte d’Algassimou Bah, celui qu’on peut considérer aujourd’hui comme l’une des relèves du football guinéen, évidemment s’il garde la tête sur les épaules, son coach formateur Maleah Camara, mérite les éloges. A ce coach du Syli U17, nous adressons ce message en ce jour spécial de ses félicités terrestres :
Ce talent aurait pu s’éteindre à petit feu à Pita, sa ville natale, si vous n’aviez pas été indulgent à passer outre les principes de convocation en Guinée. Pour l’histoire, Algassimou Bah, pas retenu dans la liste des présélectionnés de l’équipe cadette de 2018 dont vous étiez le sélectionneur s’est présenté à vous.
Très rassuré de son talent, a défié tout le staff technique : « Je peux faire plus et mieux que vos joueurs que vous avez actuellement », avait soufflé le jeune joueur. « Ah bon ! », a répondu Maleah Camara.
À l’essai, le gamin a mis tout le monde d’accord sur son talent et sa capacité à grandir dans l’effectif du Syli cadet. Trois ans après et après s’être aguerri à Renaissance FC et les sélections U17 et U20, le jeune joueur avec le verbe facile est considéré aujourd’hui comme l’espoir de La Gantoise, club de Jupiter League Belge. Et cela après avoir décliné le mythique Milan AC.
Il y a un chapelet de joueurs piochés mais cette histoire de Bah nous a marqué et c’est un prétexte pour nous de vous souhaiter joyeux anniversaire.
Qui a fait découvrir Titi Camara, Pascal Feindouno, Ismael Super Bangoura, Saliou Diallo, Naby Keita… ? Ils sont tous rangés dans les oubliettes.
Par Yvon LEROUX, Dakar
