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COUP D’ENVOI : Souare-KPC, après les débats de caniveau

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La fédération guinéenne de football est-elle un no man’s land avec un déficit de dirigeants intègres ? Nonobstant la réponse qui peut faire grincer les dents, on va sans doute vers une reconversion des friches pour en faire un bien meilleur visage de notre football.

Le coup d’envoi…

Evincé par Mustapha Raji, le Libérien, au 43e congrès électif de la CAF, vendredi dernier,  Antonio Souaré est attendu à Conakry, ce dimanche. Ce retour est très attendu pour des raisons du congrès électif de la fédération guinéenne de football (Feguifoot), le 31 avril prochain.

Ce rendez-vous offre plusieurs postes à pourvoir dans le comité exécutif mais celui de la présidence cristallise toutes les attentions. Parce qu’en face, il y a un challenger en la personne de Kerfala Camara alias KPC.

Des champions sur les réseaux sociaux 

« Les jusqu’au-boutisme ». Des plus belliqueux au stratège de manipulation on en a vu ces derniers temps sur les réseaux sociaux. Chacun dans l’optique de défendre son candidat affectueusement nommés d’ailleurs des champions.

Après ces agitations, le retour d’Antonio Souaré devrait pouvoir mettre fin à ces débats de caniveau pour faire place à des propositions concrètes à travers des programmes conçus et élaborés pour le développement de notre football.

Antonio Souaré, dont le bilan ne passe pas comme une lettre à la poste, et KPC, qui a l’ardent souhait de briguer le fauteuil de présidence, doivent nous dire quelle sont leurs ambitions.

Les programmes…

Il ne suffit pas de s’appuyer sur ce que l’autre n’a pas pu réussir pour vouloir gagner l’affection des électeurs. A l’opposé on doit pouvoir rassurer les Guinéens que le prochain mandat sera tout autre notamment dans la gestion financière et la viabilité des actions.

Surtout que désormais notre pays se doit de redorer son blason pour parfaire son image sur le continent après l’échec au congrès électif de la confédération africaine de football qui sera dirigée par Patrice Motsepe.

Sur la balance, il n’y aucune indice de perception permettant de dire avec certitude que tel est mieux que tel. C’est plutôt les programmes qui doivent cristalliser les débats au risque de trahir l’urgence pour le rayonnement de notre football.

Par Yvon LEROUX, Dakar

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