En voila quelqu’un parmi tant d’autres guinéens qui a compris que la FIFA n’a rien à cirer des revendications des membres statutaires. C’est pourquoi Lucien Guilao ne s’en mêle pas les pinceaux quant à interpréter la décision de la FIFA qui proroge le mandat du Comité de normalisation jusqu’en avril 2023.
Joint par nos confrères de mediaguinée, l’ex international guinéen a laissé entendre qu’en lisant le courrier (ndlr : le courrier qui proroge le mandat du CONOR) ont peut retenir quatre points essentiels. Premièrement, selon lui, « on se rend compte qu’il s’agit d’une décision bien mûrie ».
En enchainant sur le deuxièmement aspect, Lucie Guilao révèle qu’ « on constate que le conseil de la FIFA nous précise bien clairement que c’est lui qui a installé le CONOR et que ce CONOR travaille en étroite coopération avec la FIFA ». Puis, troisièmement, il reconnaît qu’« il apparaît clairement que le CONOR a consulté les membres de la Féguifoot et que suite à ce vaste processus de consultations ils sont arrivés à la conclusion qu’une révision des statuts et du code électoral étaient primordiales ».
Sa réflexion sur le quatrièmement point est beaucoup plus approfondie dans le sens qu’il rappelle des faits qui ont causé la mise en place du CONOR en Guinée. « On se rend compte que plusieurs préalables au congrès électifs étaient nécessaires. Vous vous souviendrez que lors de l’assemblée générale extraordinaire de l’année dernière, les présidents du Hafia et de l’ASK s’étaient abstenus de voter », a-t-il fait remarquer.
Pour lui l’abstinence de ces deux étaient due au fait qu’ « il y avait non seulement des cas de conflits d’intérêt mais aussi parce que les élections qui avaient étaient faites au niveau des Ligues et membres affinitaires n’étaient pas réglementaires, tout simplement parce qu’elles n’avaient pas été organisées, supervisées par la commission électorale qui, au moment de ces élections n’existaient pas ».
En conclusion, Lucien Guilao invite tout le monde a savoir raison gardée. « Nous n’avons pas intérêt à nous opposer aux décisions de la FIFA. Plus il y a la grogne, plus la transition sportive dure. Les statuts de la FIFA sont à respecter aux risques de sanctions bien plus sérieuses que la mise en place d’un CONOR », a-t-il rappelé ce qu’aucun guinéen n’ignore pas.
Par Yvon LEROUX
