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Congrès FGF : la FIFA ordonne de surseoir à la tenue des élections de ce mardi

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Compte tenu des dysfonctionnements au nombre quatre et face aux tensions et au climat de suspicion qui entoure le déroulement du processus en cours, la FIFA vous demande de surseoir à la tenue des élections du Comité Exécutif de la FGF lors de l’Assemblée Générale Ordinaire Elective du 18 mai 2021.

Dans le courrier transmis à la fédération guinéenne de football dont nous disposons copie, « la FIFA exige par ailleurs de convoquer de nouvelles élections en respectant scrupuleusement les dispositions applicables et en prenant également compte des éléments mentionnés dans notre lettre. »

Premièrement, la FIFA estime que les dispositions de l’art. 33 al. 4 (point 5) des Statuts de la FGF (édition 2020 ; ci-après : Statuts FGF) n’a pas été respecté vis à vis de Mr Antonio Souaré  pour « avoir précédemment été jugé coupable de violation du Code d’éthique de la FIFA, et/ou de la CAF et/ou de la FGF durant les cinq (05) années précédant la candidature ».

Deuxièmement, la FIFA a fait remarquer que  « la Commission électorale de recours (ci-après : CER) ne semble pas avoir apporté de preuve concrète, dans sa décision 001 du 28 avril 2021, d’une violation du Code d’éthique de la FGF par M. Aboubacar Touré »

Pour elle, « aucune référence à une décision quelconque n’est mentionnée. Il semblerait donc que la CER ait elle-même pris la décision de considérer M. Touré « coupable de violation » du Code d’éthique de la FGF, ce qui serait contraire à vos règlements. »

Troisièmement, la décision de la CE du 7 mai 2021 de réintégrer M. Aboubacar Touré dans la liste des candidats ne semble pas avoir été prise selon les dispositions règlementaires de la FGF étant donné que l’art. 13 al. 3 du Code électoral de la FGF stipule expressément que les « décisions de la commission électorale de recours sont définitives […] ».

Ainsi, dit-elle « Nous ne comprenons pas sur quelle base le candidat en question s’est soudainement retrouvé sur la liste finale des candidats aux élections dans sa décision du 7 mai, d’autant que le Tribunal Arbitral du Sport (ci-après : TAS) ne s’est prononcé sur le cas que le 12 mai. »

Quatrièmement, la demande de la CE du 29 avril 2021 en relation avec la « réouverture partielle de la candidature pour le poste de président, afin de permettre un meilleur suivi de l’agenda électoral et des délais qui s’attachent à la légalité de cette élections », qui a été validé par le Comité Exécutif le 30 avril 2021 semble être dépourvue de base légale et va à l’encontre des dispositions règlementaires du Code électoral, en particulier les arts 11 al. 1, et 12 al. 1 et 2.  Par ailleurs, la demande en question fait l’objet d’un recours devant le TAS, qui ne semble pas encore avoir statué sur le fond.

A cet égard, la FIFA a tenu  « à  informer que si la FGF décidait en dépit de ce qui précède de procéder aux élections d’un nouveau Comité Exécutif le 18 mai 2021, la FIFA pourrait être amenée à ne pas reconnaître les résultats sortis de ces élections ».

La rédaction 

 

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