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Congrès FGF :  la commission électorale tâtonne à tout va 

En confusions avec les textes de la Feguifoot, Aboubacar Koita, président de la commission électorale, n'a pas une assez grande connaissance du rôle et poids de la commission d'éthique.
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Aujourd’hui, une chose est claire, la crise qui guette la fédération guinéenne de football est préparée et animée par la commission électorale et celle des recours.

Il y a bien des faits ostentatoires qui prouvent à suffisance cette inquiétude et démontrent la raison de renforcer ces structures par des vrais juristes avec une maitrise de la jurisprudence.

Jusqu’à preuve du contraire, ces commissions ont fait une très mauvaise interprétation de l’article 33 par. 4 des statuts de règlements de la Feguifoot concernant l’éligibilité des candidats.  » Ne pas avoir été jugé coupable de violation du code d’éthique de la FIFA et/ou de la FGF durant les cinq (5) années précédant la candidature « , stipule l’article.

Après le retrait  d’Antonio Souaré

Le Président de la commission électorale, Aboubacar Koita convaincu de ses raisonnements a même défié « quiconque à partir de Conakry jusqu’à la FIFA démontrera le contraire de l’éligibilité de Mr Antonio Souaré ». Il s’exprimait sur le plateau de Mirador sur Fim FM. 

Comme une revanche, les deux commissions vont invalider la candidature de Boubatri, alors seul candidat en course, pour une sanction de l’ASK, son parrain, par la FIFA « pour violation du code d’éthique ». Il est apparent qu’ils n’ont pas pu faire la différence entre personne morale et personne physique dans ce cas.

Ce sont les membres statutaires qui insinuent d’abord le report et la réouverture de nouvelles procédures de candidatures. Comme argument, ils convoquent l’article 80 des Statuts et Règlements de la Feguifoot : « La situation actuelle est un cas non prévu »

Et la commission électorale s’embarquera dans cette interpellation sans préciser le caractère exceptionnel de la décision pour relancer une procédure de candidatures. Ce qui devrait forcément permettre le report des nouvelles candidatures au moins un mois avant le Congrès électif.

À la grande surprise, la candidature de Boubatri est validée dans cette procédure et mis en concurrence avec trois autres candidats notamment AKB, KPC, Cherif Souleymane.

Pas mieux outillés 

Autant d’erreurs enregistrées dans ces démarches, ces commissions précipitamment misent en place le 31 mars dernier semblent n’avoir pas l’étoffe pour organiser ce congrès électif.

Pourtant, le mandat du Président, Antonio Souaré a débuté le 28 février 2017. Mais, il a fallu être confronté à l’interpellation du tribunal arbitral du sport (TAS) sur le vice de forme dans l’affaire Amadou Diaby pour que  ces commissions sortent des tiroirs.

En deux mois seulement, elles ont montré d’énormes lacunes dans l’interprétation  des statuts et textes de la Feguifoot.

Par Yvon LEROUX, Dakar 

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