Le précongrès électif de la fédération guinéenne de football (Feguifoot), prévu le 14 mai prochain, est animé par des compromis et des démêlées juridiques qui ouvrent de nouvelles perspectives pour la Présidence. C’est déjà un boulevard pour KPC, potentiel candidat, qui a reçu subitement le soutien des membres statutaires, des « Mange-mile » d’Antonio Souaré.
On range tout et on recommence. Sous le coup d’un jugement pour violation du code d’éthique de la FIFA, Souaré a été contraint de retirer sa candidature tandis que Boubatri est tombé sous les décombres des fautes administratives de l’AS Kaloum, club qui lui a parrainé.
La commission de recours de la Feguifoot, qui a invalidé cette dernière candidature, rapporte dans sa conclusion que les Kaloumistes sont sanctionnés par la chambre des litiges de la FIFA pour non-respect des contrats le liant avec ses joueurs et entraîneurs.
En attendant, on peut se réjouir de l’accalmie qui prévaut dans cette période de précongrès. Parce qu’elle ouvre de nouvelles perspectives..
KPC au bout du bout…
Si on s’en tient à la thèse de la commission de recours, Boubatri est extirpé de la course. Cela ouvre une nouvelle procédure de candidatures dans ces élections. Parmi les potentiels postulants on peut cocher le nom de KPC. Celui-là qui avait été prié de renoncer à sa candidature à l’issue d’un compromis.
Désormais, en l’absence d’Antonio Souaré, qui lui faisait écran, le Président du Hafia FC ne crache pas sur l’opportunité de représenter. « Si je suis interpellé, je ne refuserai pas », a-t-il laissé entendre dans la foulée de la visite du Ministre des sports, Sanoussy Bantama Sow au stade Petit Sory.
Tous les clignotants sont au vert pour KPC. Il s’est fait rejoindre par des membres statutaires appelés « Etat major » d’Antonio Souaré. Leur combat étant d’empêcher le sacre de Super V supposé être le souteneur de Boubatri.
Au regard de ces réalités, on ose croire que tout est désormais en faveur de KPC. Il est soutenu par ceux là qui l’invectivaient pour Antnio Souaré. Comme pour dire que Dieu facilite tout quand c’est l’heure de triompher.
Par Yvon LEROUX, Dakar
