L’ancien secrétaire général de la fédération guinéenne de football, accusé à tort et à travers de détournement sans preuve, Ibrahima Blasco Barry, acquitté de ses charges, a toujours la voix au chapitre dans le football guinéen. C’est dans ce sens que pour le prochain Congrès électif, il prône pour un consensus autour du futur président de l’instance faitière de notre football.
Comme ce fut le cas avec la confédération africaine de football (CAF), l’ancien administrateur de la Feguifoot estime que la meilleure formule serait de réunir les présidents Bouba Sampil, Super V, Antonio Souaré, Mathurin Bangoura, KPC et les jeunes présidents, qui font également un travail remarquable pour le développement de notre football.
Pour les plus pessimistes qui ont constaté que ces présidents se sont retrouvés à plusieurs reprises sans en tirer profit de leurs moyens et savoir faire, Mr Barry répond tout simplement que si cela n’a jamais fonctionné, c’est parce que » la méthodologie a été biaisée ».
En clair, ces présidents se rencontrent sans la présence d’une autorité morale par exemple le Président de la République, d’un ministre, ou sous le .contrôle et l’arbitrage des autorités morales du sport guinéen. Sur ce principe, selon lui, « personne ne va s’en défaire des décisions prises ».
Dans l’émission Foot Express, dimanche 22 octobre octobre, Ibrahima Blasco Barry a opté pour cette option parce qu’il est convaincu qu’il y a un préalable à gérer notamment la crise. « On peut aller aux élections, il y aura un qui sera élu mais cette tendance aujourd’hui d’aller dans une élection quand les acteurs sont divisés ça ne servira à rien. Parce que ceux qui ne seront pas élus seront vos adversaires et ils mettront tout en œuvre pour votre échec. », a-t-il prévenu.
L’avenir nous édifiera.
Yvon LEROUX
