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Congrès FGF : agenda polémique qui contredit la mission conjointe FIFA-CAF

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La mission conjointe  FIFA-CAF est attendue, ce lundi, à Conakry, pour les travaux avec les interlocuteurs désignés dans la lettre de la FIFA. Ces entrevues s’étaleront jusqu’au 24 juin prochain.

Voici les interlocuteurs de la mission énumérés dans le courrier de la FIFA:

Le Ministre des Sports, les membres du Comité Exécutif de la FEGUIFOOT, le 1er Vice-Président de la FEGUIFOOT, M. Amadou Diaby, le secrétaire général de la FEGUIFOOT, le Président de FC Kaloum, le président et vice-président de la Commission électorale, le président et vice-président de la Commission électorale de recours, le président et vice-président de la Commission d’éthique.

L’Agenda concocté par le secrétaire général, Akoi Koivogui est à l’opposé des demandes de la mission conjointe.

Amadou Tham Camara, président de la commission d’éthique, est écarté par celui qui a confectionné ce calendrier. Il n’y est pas nommé. Cela cache, une réelle volonté d’empêcher ce dernier de dévoiler les magouilles autour du processus électoral.

Le confectionneur de cette programmation n’ignore pas que cette mission sait déjà tout.  Un courrier en provenance de Conakry leurs a été récemment envoyé dans lequel des personnes nuisibles sont indiquées.

Autre flatterie, Antonio Souaré se retrouve dans la programmation. Dans leur entendement, l’ex président est partie intégrante du comité exécutif. Pourtant, le courrier de la mission conjointe ne le sous- entend pas encore moins l’énumérer parmi ses interlocuteurs.

Il est quand même aisé de comprendre qu’il est au dessus du comité exécutif. Il n’est donc pas membre. Si ce dernier accepte d’être confondu en tant que membre de  comité exécutif, c’est dire qu’il est à la recherche de l’aura.

Sinon c’est un crime de lèse-majesté qu’il ne soit pas nommé dans le courrier de la FIFA. Autre plaisanterie, ce sont les personnes ressources ou autres membres statutaires.

Ce n’est pas loin de la formation d’une tribune pour défendre des causes bien cachées.

Par Yvon LEROUX, Dakar 

 

 

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