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Congrès FGF : Aboubacar Koita, esseulé, tente le baroud d’honneur

En confusions avec les textes de la Feguifoot, Aboubacar Koita, président de la commission électorale, n'a pas une assez grande connaissance du rôle et poids de la commission d'éthique.
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La Guinée a tout à perdre avec Aboubacar Koita. Parce qu’il ne maitrise rien des textes de la fédération guinéenne de football en moins de la FIFA et la CAF.

Sinon, la FIFA n’aurait pas ordonné le 17 mai dernier à la Guinée de surseoir à l’Assemblée générale de la Feguifoot prévue le lendemain pour cause de manquements lors des procédures de validation des candidatures.

Parachuté, arbitrairement et par affinité, au poste de Président de la commission électorale (Feguifoot), Aboubacar Koita semble ne pas mesurer le danger qui guette notre pays après ses confusions dans l’interprétation de l’article 33 par 4 des statuts et règlements de l’institution.

Il  s’est planté dans les interprétations du courrier de la FIFA qui ordonnait le rejet la candidature de Mr Antonio Souaré sous le coup d’un jugement. Suffisant pour le comité exécutif de comprendre que Koita est dans l’incapacité d’organiser le Congrès électif avant de solliciter l’apport de la FIFA et de la CAF.

À peine voilé, le président de la commission d’éthique notamment Amadou Tham Camara lui a fait remarquer la nécessité de sa démission ainsi que son collègue de la commission de recours à travers une ordonnance.

Comme lorsqu’il défiait la FIFA et la CAF, Aboubacar Koita est monté sur ses chevaux de bataille pour balayer d’un revers de main cette demande : “vous n’avez ni la qualité, ni le droit, ni la compétence de demander la démission d’un membre de quelque commission que ce soit, même celle dont vous prétendez présider “.

Il comprend tout de travers. Il peut quand même comprendre que la commission d’éthique peut bien ordonner sa démission ainsi que tout membre de la fédération.

Pour votre gouverne, la commission d’éthique a pour mission de faire respecter les principes éthiques définis par les statuts et règlements au sein de la fédération.

Pour cela, elle détermine un Code d’éthique qui contient les règles applicables. Aussi, en cas de violation du Code d’éthique, elle propose au comité exécutif des mesures qui vont d’un rappel des règles jusqu’à des sanctions telles que la suspension d’un membre. Bref, elle veille à prévenir les manquements au Code d’éthique en conseillant les membres.

Il est clair que, désormais, la commission électorale dirigée par Aboubacar Koita tente un baroud d’honneur (un combat que l’on sait perdu d’avance mais que l’on mène pour défendre une cause à laquelle on croit fermement). Dans le seul but de sauver son honneur quitte a faire sanctionner la Guinée à l’issue de sa mission.

Par Yvon LEROUX, Dakar 

 

 

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