Ce dimanche au Lotto Park en Belgique, Anderlecht et le Standard de Liège se sont affrontés dans un match au top. Un derby, dont le résultat (2-2) était parfaitement acceptable compte tenu du match et qui, de surcroît, n’a profité à aucun des deux protagonistes.
C’était le 200e classico. Il y en avait du football mais aussi l’adversité sur fond de parfum de revanche. Dans cette bataille des « rivaux », le milieu de terrain guinéen, Amadou Diawara a été d’apport capital pour Mauves.
Depuis son arrivée, le Syli n’a pas pu montrer tout son talent, souvent handicapé par des pépins physiques. Maintenant avec un temps de jeu suffisant sous la coupole de Brian Riemer, le taulier guinéen semble être à la hauteur de cette confiance.
Dans ce classique belge, Diawara s’est tapé 80 minutes et aurait même pu figurer parmi les buteurs de cette confrontation si la VAR n’a pas annulé son splendide but inscrit pour une position irrégulière (hors-jeu).
Amadou Diawara a profité d’une frappe contrée de Dreyer, qu’il a reçue juste devant le gardien liégeois, pour faire le break (62”). Il a facilement frappé le ballon au ras du sol pour faire trembler le filet. Mais l’arbitre n’a pas considéré la déviation du défenseur adverse comme une passe au Guinéen.
Quelques instants après, le tacle d’Ohio sur Diawara (64e) était trop dur ; il méritait un carton rouge. Il restait encore une trentaine de minutes à jouer dans le match. Et si les Rouches passaient à 10 contre 11, cela aurait-il changé la donne avant l’égalisation ?
Néanmoins, il doit se contenter d’avoir fait un match réussi. En Guinée, cette performance pourrait bien piquer l’intérêt de Kaba Diawara, qui devra bientôt dévoiler sa pré-liste en prélude aux matches éliminatoires face à l’Ethiopie en tant que sélectionneur des Eléphants de Guinée.
Moysekou, Bruxelles
