Après la rhétorique de Patrice Motsepe, président de la confédération africaine de football (CAF), à Conakry, vendredi dernier, avant d’annoncer le retrait de l’organisation de la CAN 2025 à la Guinée, le ministre de la jeunesse et des sports, Lansana Bea Diallo a difficilement cherché les mots pour s’expliquer.
L’ancien boxeur ne pouvait que promettre les réalisations des infrastructures sportives pas encore sorties de terrain et qui seraient à l’origine de ce retrait. Le gouvernement guinéen qui accepte cette décision ne cache pas sa déception mais en même temps constate avec amertune des mains en dessous de cette décision.
Le porte-parole du gouvernement du CNRD, Ousmane Gaoual Diallo rejette » l’idée qu’il n’est pas possible de respecter les cahiers de charge en 24 mois ». « C’est une déception parce que, encore une fois, comme dans beaucoup d’organisations internationales, le lobby financier est plus puissant que les réalités… Nous sommes à presque trois ans de l’échéance. Les plus grands stades qu’on construit aujourd’hui se construisent en 24 mois. L’idée de dire qu’il n’est pas possible de réaliser en 24 mois toutes ces infrastructures-là, c’est un préjugé», a-t-il déclaré à l’AFP dans les propos rapportés par Footmercato
Aussitôt ce retrait l’Algérie dont la presse locale annonçait constamment l’organisation de cette compétition a candidaté officiellement auprès de la CAF. Le Sénégal, le Maroc et le Nigéria seraient aussi intéressés d’accueillir cette CAN 2025.
Yvon LEROUX
