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CAN 2023 : Kaba Diawara dans l’excès de « Je m’en fichisme »

Kaba Diawara en conférence de presse d'après la victoire 2 à 0 de l'Ethiopie en match comptant pour la 3e journée des 2iliminatoires de la CAN 2023.
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Maître du jeu avec plein pouvoir et sans une prise conscience…. 

Il faut du temps pour réussir un projet sportif. Ce temps a été accordé à Kaba Diawara en tant que sélectionneur de Guinée sans oublier qu’il a cohabité avec Paul Put et Didier Six, respectivement Team manager et sélectionneur adjoint.

En route vers sa deuxième coupe d’Afrique des nations prévue  en Cote d’Ivoire (13 janvier-11 février), le sélectionneur, bien qu’il ne soit pas l’unanimité, après deux ans de gestion, est contraint d’atteindre l’objectif des demi-finales.

Cette ambition confondue dans l’apprentissage révèle un soupçon de « Je m’en foutisme ». En aucun moment on ne sent une pression sur les épaules de Kaba Diawara qui continue dans l’excès de pouvoir. La liste pour la CAN 2023 en est la parfaite illustration. Trois raisons l’enfoncent dans sa carapace :

La nomination : la belle offrande

Le processus de sa nomination à ce poste a été biaisé. Une belle offrande. Alors premier adjoint de Didier Six, débarqué pour contre-performance en pleine éliminatoires de la CAN 2021 et le Mondial 2022, Kaba Diawara s’est miraculeusement sauvé de ce naufrage.

En réalité, n’ayant aucune expérience de s’offrir ce précieux fauteuil de sélectionneur si les critères de l’appel à candidature étaient réellement respectés, Kaba Diawara a bénéficié du soutien de Lansana Bea Diallo, ministre de la jeunesse et des sports. Ce dernier regrette amèrement cette décision aujourd’hui.

Main libre : une autorité sans partage

Pourtant, sur le principe qu’il n’avait pas une assez grande expérience, les plus avisés n’ont eu aucun mal à comprendre qu’il ne pouvait être que utile qu’à convaincre les binationaux a rejoindre le Syli d’autant qu’entant que Team manager il tissait peu à peu sa toile pour mettre le grappin sur les potentiels joueurs.

Cette liberté, il en a fait un instrument sélectif contre une frange de joueurs. Les éliminations de ses adjoints et des joueurs à fort caractère ont drastiquement baissés sa cote de popularité. Il déroule sans pression et ni la Feguifoot encore moins le ministère de la tutelle n’a levé le petit doigt pour stopper l’allure en roue libre de Kaba Diawara dans son pouvoir.

Les critiques : difficultés de discernement  

En réalité, Kaba Diawara est en apprentissage comme l’a été Aliou Cissé avec le Sénégal. D’ailleurs notre sélectionneur doit savoir qu’il n’a essuyé la moitié des critiques qui tombaient et continuent de pleuvoir sur le technicien sénégalais.

Malheureusement, Kaba Diawara n’a pas fait profil bas. Avoir le dos rond face aux critiques, si elles sont positives, devait lui servir mais il a tout pris en mal. Dans son entêtement, Kaba Diawara n’a suivi que son instinct, histoire de dire que :  « critiquez, le dernier mot me revient »

Yvon LEROUX 

 

 

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