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Bea Diallo : « Plus on va prolonger la crise, plus le CONOR va rester »

Le ministre des sports et de la jeunesse, Lansana Bea Diallo dans l'émission les GG sur Espace TV.
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Les acteurs du football ont rejeté les statuts et règlements révisés par le comité de normalisation en charge des affaires courantes de la fédération guinéenne de football. Le ministre des sports, Lansana Bea Diallo, qui s’était mis à l’écart dans cette crise pour ne pas être reproché d’immixtion, s’est exprimé chez nos confrères de Espace TV dans l’émission les GG.

Pour planter le décor, Lansana Bea Diallo a évoqué la crise : « Il faut qu’on soit honnête, la crise du football ne commence pas aujourd’hui. Il y a un CONOR… Il a été mis en place par la FIFA et la CAF parce qu’il y a un problème dans le football guinéen. Je ne peux pas dire qu’il y a une crise sous une crise.»

Le rejet des statuts et règlements

Sur le sujet principal notamment le rejet des statuts et règlements, le ministre des sports, au-delà de la médiation faite entre Mathurin Bangoura, ex président de la Ligue pro et Mariam Sy Diallo, présidente du CONOR, s’en remet à la décision de la FIFA. « On va attendre le retour de la FIFA et de la CAF par rapport au refus de ces textes Et puis en fonction de ce retour on va essayer de voir tous les acteurs autour de la table pour essayer de trouver une solution ensemble pour sortir effectivement de cette crise. Parce que finalement c’est le football guinéen qu’on va bloquer c’est l’évolution de ce sport qu’on va  mettre en difficulté par rapport au refus d’adapter ces textes. »

Conséquence directe

Après avoir reconnu que « le problème du football guinéen c’est la personnalisation de la chose », l’ancien boxeur ne laisse pas filer l’opportunité de faire remarquer une réalité sur laquelle il a attiré l’attention du président du CI Kamsar à l’issue de la médiation pour sortir de la crise. « J’ai dis à Mathurin l’objectif c’est quoi ? C’est que le CONOR puisse partir dès le mois d’avril , donc au plus, effectivement, qu’on va prolonger la crise au plus le CONOR va rester. C’est clair et net. », s’est-il voulu clair.

Yvon LEROUX 

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