Une belle affiche nous attend ce soir, entre la Guinée et le Cap-Vert, pour la clôture des Éliminatoires de la Zone II du FIBA Women’s AfroBasket 2021. Ce sera dans l’antre du stade 28 septembre à Conakry à 16h GMT.
A quelques heures du coup d’envoi, nous avons tendu notre micro à Batouly Camara (24 ans), l’arrière-forte du Syli féminin, considérée par la FIBA comme l’une des 10 stars de demain du basket féminin africain. Ancienne joueuse de l’Université du Connecticut (USA), elle vient de terminer une saison aboutie en Espagne sous les couleurs du Club Baloncesto Bembibre.
Batouly Camara a accepté de se confier à ConakrySports.
Entretien
ConakrySports : Comment se prépare le match contre le Cap-Vert?
Batouly Camara : Nous préparons ces matchs à Conakry, en Guinée. C’est l’une des premières fois que cela arrive.
ConakrySports : Avez-vous une idée sur votre adversaire ?
Batouly Camara : Concernant les adversaires, elles adorent le ‘drive’ (ndlr, envoyer le ballon de l’extérieur de la ligne des 3 points au panier pour un lay-up), elles sont agressives, ce sont des attaquantes. Vous savez, c’est même connu même lorsque nous avons joué contre elles il y a deux ans.
ConakrySports : Quel est le discours du coach dans la préparation de ces matchs?
Batouly Camara : Le message du coach est : » C’est un jeu, c’est l’occasion de créer l’histoire, de jouer pour son pays dans son pays, jamais comme auparavant, afin de se qualifier pour l’Afrobasket féminin. » C’est donc vraiment une opportunité unique pour nous tous. Et nous travaillons vraiment pour en profiter. Et, offrir à notre pays, nous devons en être trop fières.
ConakrySports : Pour finir parlez-nous de votre saison en club
Batouly Camara : Ma saison avec le Club Baloncesto Bembibre en Espagne s’est vraiment bien passée. Je suis dans ce club depuis sept (7) mois et demi. Et ce fut une expérience formidable de jouer dans la ligue supérieure et d’apprendre tellement. Et aller jouer et découvrir les entraîneurs espagnols, ce qui était vraiment mémorable pour moi.
Propos recueillis par Moysekou, Bruxelles
