Le président du comité national olympique des sportifs guinéens (CNOSG), Ben Daouda Nansoko observe de loin la crise qui secoue le basketball guinéen avec l’existence de deux fédérations et la démarche inappropriée du ministère des sports. Le président de la structure qui coiffe toutes les fédérations sportives regrette l’attitude du ministère des sports dans sa tentative de résolution de crise au sein de cette discipline sportive.
À en croire notre interlocuteur, que nous avons croisé en marge de la clôture des 48 heures de la retraite de son organisation, ce n’est pas du ressort du ministère de la tutelle de résoudre les litiges dans les fédérations. « J’attaque le ministère des sports, parce que, quand nous on arrange et l’autre partie qui n’est pas satisfaite, malgré qu’elle n’a aucune base légale, si elle est soutenue par le ministère, il y a problème. Ça relève de nous le comité national olympique de faire face et d’examiner les situations dans les fédérations qui sont là qui veulent faire avec nous », a-t-il précisé.
Maintenant, si le CNOSG doit s’impliquer dans la résolution de cette crise, c’est la charte olympique qui servira d’arbitre pour cesser le feu. « On ne prend jamais une équipe dans une fédération et collaborer avec nous si elle n’est pas avec sa fédération internationale, c’est le cas du basketball. Nous on n’a aucun souci à ce niveau. On collabore avec le groupe qui est avec la fédération internationale. Il n’y a pas de problème, c’est la même chose ailleurs. Il faut être avec ta fédération internationale, c’est ce que la charte olympique nous indique », a-t-il fait remarquer.
En clair, Ben Daouda Nansoko légalise Sakoba Keita puisque c’est son groupe qui est reconnu par la FIBA/Afrique et FIBA/Monde.
Par Nani DIABATE
