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Basket-Mondial (Q) : disqualification du Syli, une épée de Damoclès sur la tête de Sakoba Keita

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Dans les bonnes grâces des autorités en dépit de sa position illégitime, la Fédération guinéenne de basketball pourrait être exposée à un éventuel arbitrage de son environnement après la disqualification du Syli au mondial de basket masculin. Pire, la qualification du Cap Vert, dans le même groupe que la Guinée lors des éliminatoires,  fâche. 

Cette année, le Cap-Vert  sera la plus petite nation à participer à la Coupe du Monde FIBA de Basketball masculin qui sera co-organisé par l’Indonésie, le Japon et les Philippines du 25 août au 10 septembre. Les Capverdiens battent, ainsi, le record précédemment détenu par le Monténégro. Pourtant le Cap Vert était dans le même groupe que la Guinée…

Pour un pays d’un peu plus de 500 000 habitants, il est remarquable que les insulaires aient terminé quatrièmes à l’Afro Basket 2021 à Kigali. Une impressionnante victoire 79-64 contre la Côte d’Ivoire a scellé la place des Blue Sharks dans le tournoi, qui sera co-organisé par l’Indonésie, le Japon et les Philippines du 25 août au 10 septembre.

Cinq équipes d’Afrique participeront à cette joute mondiale. Le Soudan du Sud est entré dans l’histoire en se qualifiant pour la première fois, trois ans seulement après avoir participé à sa première compétition internationale, tout comme l’Angola et l’Égypte récemment qualifiés, tandis que la Côte d’Ivoire a été la première nation africaine à composter son ticket qualificatif depuis août dernier.

Sur son chemin, les Capverdiens ont battu l’équipe de basket du Syli sénior. La Guinée, pays de 12 millions d’habitants dont sa fédération sportive préfère se fondre dans une querelle interne, était déjà éliminée depuis août dernier. Il a donc juste joué les séries éliminatoires restantes pour la forme.

Cet exploit des Capverdiens ne peut pas passer inaperçu aux  yeux des Guinéens s’ils savent tirer les bons enseignements de leur disqualification. En réalité l’équipe fédérale dirigée par Sakoba Keita devrait être dans ses souliers pour sa gestion du basket.

Un échec au regard de la révolution impulsée

Après 22 ans de disette, le  basketball guinéen est revenu sur la scène internationale sous le magistère de Sokaba Keita et son équipe. Dans la foulée, la Guinée a participé à deux éditions consécutives de l’Afrobasket notamment en 2017 et 2021. Lors de cette dernière édition, la Guinée s’est qualifiée grâce à une wild card pour ensuite atteindre les quarts de finale pour la première fois.

La fédé de basket peut également se réjouir de la performance du club SLAC en deux qualifications sur trois éditions au Basketball Africa League (BAL). Même si les étrangers continuent de se bousculer dans cette équipe qui aurait pu être la vitrine du basket guinéen.

Cette disqualification au mondial révèle des lacunes qui remettent en cause l’autorité de l’équipe de Sakoba Keita en cause d’autant plus qu’elle lutte avec le camp d’Amadou Camara pour sa légitimité.

Si jusqu’ici, le ministère des sports a tranché en faveur l’équipe de Sakoba Keita, parce qu’elle représentait dignement la Guinée, il est alors temps de faire un arbitrage logique entre les deux parties.

Quant on a tronqué les textes et les résultats du congrès électif pour demeurer à la présidence au vu et au su de tous, on ose croire désormais que Lansana Bea Diallo tient une belle opportunité pour taper du poing sur la table parce qu’on ne peut continuer à investir pour une équipe qui ne gagne pas.

Ibrahima DIALLO

 

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