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Basket-Dakar : la Guinée s’offre aussi le Rwanda

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Le Syli basket a livré sa prestation la plus aboutie depuis le début de ses préparatifs pour le prochain Afrobasket 2021, ce jeudi face au Rwanda, dans l’antre de Dakar Arena. Une seconde victoire d’affilée qui va sûrement booster les pachydermes guinéens à l’abordage de son prochain duel, samedi, face aux Lions sénégalais.

Remise en cause et autodétermination 

Les deux premiers quart-temps (25-26 et 19-15) sont assez équilibrés face à un Rwanda qui a d’emblée montré son envie de gagner la partie. Néanmoins, le Syli regagne les vestiaires avec une légère avancée (44-41) à la mi-temps.

A la reprise, le désir des Rwandais de triompher ce soir va rapidement prendre forme au troisième quart-temps durant lequel, on a vu l’équipe guinéenne lentement tituber. Les Guinéens, animés de jeu collectif et d’engagement pour balayer la sélection locale sénégalaise hier (78-85), se sont soudainement désunis face aux Rwandais athlétiques, pour certains, mais par leur jeu rapide, en seconde période, aura donné du fil à retordre aux Guinéens (60-65).

Loin d’être émoussés, c’est en dernier quart-temps que les Sylis vont prendre leurs responsabilités, en retrouvant la confiance qu’ils ont bâtie au gré de la victoire d’hier. Ils engageront un jeu varié qui aura fini par épuiser les Rwandais (91-83).

Six 3 points sur 21 (28.6%)

Parmi les faits marquants, un manque notoire du Syli – six 3 points sur 21 seulement !- par certains joueurs souvent malhabiles pour ajuster la cible, ou d’autres actifs dans l’animation mais inaptes à la conclusion.

Trente 2 points sur 45 (66.7%)

L’un des points positifs de la soirée est la montée progressive de l’équipe guinéenne en efficacité. Avec trente paniers de 2 points, le Syli affiche une moyenne de 66.7% soit 30 sur 45. On peut affirmer sans se tromper que le groupe avance lentement malgré les obstacles. Même s’il est encore trop tôt pour oublier son inefficacité assez flagrante lors des matchs amicaux disputés la semaine dernière, à Abidjan, face aux Ivoiriens.

L’appétit, dit-on, vient en mangeant.

Moysekou, Bruxelles

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