Dans la perspective de la nouvelle saison de l’African Super League, l’Arabie saoudite serait en discussions avec la Confédération africaine de football (CAF) pour un accord de sponsoring de 200 millions à en croire The Guardian. S’il est validé cet accord ne rentrera en compte que pour la saison 2024-2025. Il sera d’un grand apport pour les clubs africains. Une belle opportunité pour le Horoya AC classé dans le top 15 des clubs réguliers dans les compétitions interclubs africains.
Ainsi, l’habituel représentant guinéen sur le continent peut dès à présent commencer à se restructurer pour avoir un effectif high level et compétitif. Cette saison est à oublier pour les Rouge et blanc de Matam qui n’avaient pas les reins solides financière. D’où l’urgence de se réapproprier d’un nouveau modèle sportif qui va avec une politique permettant de fonctionner avec des ressources additionnelles. Et ne dépendra de la poche du Président.
Il y a boire et à manger de la proposition des Saoudiens qui cherchent à gagner le soutien de l’Afrique pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Il faut en profiter. La CAF a dégagé un fonds de 100 millions pour l’African Super League. Sur la base de ce montant, le vainqueur devra toucher 11, 6 millions de dollars. Avec l’Arabie Saoudite, le vainqueur aura près 8 millions de dollars de plus que ce que les vainqueurs de la Ligue des champions africaine touchent.
Initialement prévue à 24 équipes l’African Super League se jouera avec 8 équipes au mois d’août prochain. Le Horoya AC est donc parmi les équipes qui ne remplissaient pas toutes les conditions et principalement un manque d’infrastructures sportives adéquates.
Ibrahima DIALLO
