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Coronavirus : vers des chaumages partiels en Jupiter Pro League

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Par Moysekou, Belgique 

En raison de l’expansion de la pandémie du Coronavirus sur la planète terre, jusqu’à nouvel ordre, les entraînements collectifs resteront suspendus pour tous les clubs de football en Belgique jusqu’au 5 avril.

C’est une décision du Conseil national de sécurité issue d’une réunion. La presse locale rapporte également que la cellule de crise coronavirus de la fédération suivra l’avis de ce conseil pour les nouvelles décisions.

Au-delà de la décision de ne pas jouer avant le 1er mai et de suspendre les entraînements jusqu’au 5 avril, il a été décidé d’octroyer aux clubs un report de trois mois pour le paiement des cotisations fédérales.

Cela permettra aux clubs de mieux respirer financièrement d’autant plus que certaines dépenses continuent d’être effectuées. Toutefois, cette suspension des entraînements, qui pourrait être provisoire, ainsi que l’arrêt des compétitions auront des répercutions sur  le fonctionnement des clubs dans le domaine de la gestion financière.

La cellule de crise en est bien consciente de la situation financière précaire dans laquelle se trouvent actuellement les clubs. La Belgique est loin d’être une destination privilégié par les joueurs de renommées internationales quant aux renumérotions salariales.

C’est dire qu’on va vers un congé partiel pour les clubs qui n’auront pas les reins solides. Cette pratique est déjà effective dans plusieurs pays européens.

le syndrome de FC Sion

Par exemple, le FC Sion dont le budget tourne au tour de 50 millions (en 2018) n’a pu supporter les charges salariales en cette période. Pour souffler financièrement, le club suisse a proposé un congé partiel aux gros salaires ce qui n’est pas approuvé à l’unanimité par les joueurs concernés.

En Belgique, Anderlecht, le plus en vue des clubs en Belgique, avec un budget estimé à 50 millions d’euros (2017) avec une perte de 27 millions lors de la saison écoulée est quasiment dans la même assiette financière que le club suisse. Et les autres clubs sont très éloignés de ces chiffres. Si ça persiste certains risqueront de lâcher prise et les congés partiaux s’imposeront comme une des options pour sortir sa tête de la crise financière.

Il y a de quoi s’inquiéter pour nos expatriés en Jupiter Pro League.

Le Royal Excelsior Virton agité déjà

La Belgique va commencer à compter les clubs qui n’hésiteront pas à demander de placer leurs joueurs et leurs staffs au chômage technique, le syndicat des joueurs Sporta a alerté l’opinion, ce samedi.

Le Royal Excelsior Virton, pensionnaire de D1B, va être le premier club belge à s’inscrire dans ce registre. Pour l’heure, le club gaumais ne s’est pas encore fendu d’un communiqué pour officialiser cette information.

« Virton va demander le chômage technique et a déjà communiqué à ce propos auprès des joueurs. Ce n’est qu’une fois la demande de l’employeur déposée que les employés peuvent ensuite soumettre les formulaires afin de bénéficier du chômage technique », a précisé Stijn Boeykens de Sporta.

 

 

 

 

 

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