C’est la course contre la montre pour la Guinée qui doit entrer en lice au second tour des préliminaires du championnat d’Afrique des nations de l’édition 2023 (CHAN) prévue en Algérie. Malheureusement, s’y prendre dans les derniers moments dans cette compétition est devenu une fâcheuse habitude pour notre pays, au point que le retard dans la préparation ne représente aucune contrainte pour nous, parce que les responsabilités ne sont jamais situées.
La confédération africaine de football a effectué le tirage au sort et la Guinée sait qu’elle sera opposée au vainqueur de la double confrontation entre le Liberia et le Sénégal en août prochain. Ces données sont connues il y a environ un mois. Entre temps le Sénégal, notre probable et potentiel adversaire continue sa préparation en atteste sa participation au tournoi du COSAFA édition 2022.
Pourtant, les championnats pourvoyeurs des joueurs sont arrêtés en Guinée depuis maintenant deux mois mais on n’en profite pas. À cette allure, il y a un risque de se retrouver dans le scénario de la précédente édition. Les hommes de Lappe Bangoura se sont contentés de seulement 10 jours de préparation. A l’époque, Le problème était lié à la libération des joueurs par leurs clubs respectifs.
Cette fois encore on est loin de constituer l’équipe nationale devant nous représenter à la joute algérienne en 2023. Par contre, ce qui tire en longueur, cette fois, ce sont les négociations du contrat d’objectif de Lappe Bangoura qui est indiqué pour diriger encore le Syli local. Le salaire est le point sur lequel les discussions sont bloquées entre Lappe et le CONOR.
À en croire nos sources, le Syli Local et les U20 étaient à l’ordre du jour d’une réunion du CONOR, ce jeudi. Une décision devrait être prononcée avant le 24 juillet pour officialiser la nomination du sélectionneur des locaux et le démarrage des entraînements. Du temps, il y en aura à grignoter encore puisqu’il n’y a aucune certitude que l’issue est entrouverte..
Par Nani DIABATE
